Un homme de 40 ans a tué une personne et en a blessé au moins cinq autres en ouvrant le feu dans les bureaux d'où il avait été licencié deux ans plus tôt à Orlando, en Floride, selon les autorités. Arrêté un peu plus tard, il a dit avoir voulu se venger.
C'est la deuxième fusillade en deux jours aux Etats-Unis, après celle de jeudi sur la base militaire de Fort Hood, au Texas, où un psychiatre de l'armée a tué 13 personnes et en a blessé une trentaine d'autres.
A un journaliste qui l'interrogeait sur les raisons de son acte devant le poste de police, Jason Rodriguez, le suspect de la fusillade d'Orlando, a répondu: "Parce qu'ils m'ont laissé tomber."
La cheffe de la police locale, Val Demings, a précisé que le tireur présumé avait fait feu avec une arme de poing et que, repéré trois heures après au domicile de sa mère, il avait accepté de se rendre. Les cinq blessés se trouvaient dans un état stable en début de soirée.
La fusillade d'Orlando a éclaté vers l'heure du déjeuner, dans une tour de 15 étages du centre-ville. Le tireur a ouvert le feu dans les bureaux de la société de transports Reynolds Smith & Hill, au septième étage. D'après un porte-parole de l'entreprise, Mike Bernof, interrogé par la chaîne CNN, Jason Rodriguez avait été licencié de son poste d'ingénieur en juin 2007, l'employeur ayant décidé au bout d'un an que son travail n'était pas satisfaisant.
Certains des occupants de la tour Legion Place ont déclaré aux télévisions locales qui les interrogeaient dehors qu'ils s'étaient barricadés dans leurs bureaux pendant les coups de feu.
Gerry Gilgo, qui travaillait à l'étage de la fusillade, a raconté à l'Associated Press qu'elle se trouvait devant l'ascenseur au moment du déjeuner quand une collègue l'avait prévenue. "Elle a crié: 'Il y a des coups de feu! Il y a des coups de feu! Rentre dans ton bureau!"'.
Parmi les dernières personnes évacuées, un juriste, Will Halpern, a déclaré qu'une vingtaine de policiers équipés de tenues et armes d'assaut se trouvaient au 16e étage.
Immédiatement après la fusillade, quand le tireur présumé courait encore, une voie express et les écoles proches de la tour avaient été fermés. Des tireurs d'élite avaient pris position autour de l'immeuble tandis que des officiers à pied et à cheval fouillaient le secteur.
