La crise entraînerait-elle le retour de la politesse et de la courtoisie dans les entreprises ? En cette période d'incertitude, le réseautage et la recherche d'appui moral parmi ses pairs sont plus que jamais de mise, constate le magazine The Economist. On a intérêt à soigner ses contacts. Qui sait de qui nous viendra le bon tuyau qui nous sauvera ! En outre, qui peut prévoir les cibles des prochaines compressions ? Des alliés de toujours pourraient bien perdre leur emploi pendant que de nouvelles figures émergeront, avec lesquelles il faudra faire ami-ami. Aussi bien tisser des liens tout de suite ! Par ailleurs, à cause de l'assèchement du crédit, beaucoup d'entreprises sont en situation de demande. Elles chouchoutent alors leurs fournisseurs, et bien sûr, leurs bailleurs de fonds. Et bienheureux sont les employés qui oeuvrent dans des entreprises qui préfèrent les solutions créatives aux mises à pied bêtes et méchantes ! Des réductions salariales pour tout le monde, par exemple. Leur expérience professionnelle est alors enrichie des fruits de la solidarité avec leurs collègues et patrons, comme le pense Peter Cappelli, professeur de gestion à la prestigieuse Wharton School. Les gestionnaires ont tort, estime-t-il, de croire que les gens ne sont pas prêts à faire certains sacrifices pour le bien commun, comme celui de travailler quelques heures de moins afin d'éviter des mises à pied massives.
- Accueil
- Bourse
- Mes finances
-
Blogues
- Blogues
- John Plassard
- Zoom sur le Québec
- Dominique Beauchamp
- Denis Lalonde
- Marine Thomas
- Le blogue de Jean-Paul Gagné
- François Normand
- Mathieu Blais
- Tommy Ouellet
- Nicolas Duvernois
- Philippe Leblanc
- Pierre Cléroux
- Dany Provost
- Jean Sasseville
- Gabriel Fortin
- Jenny Ouellette
- Martin Lalonde
- Mia Homsy
- Manuel St-Aubin
- Dans la mire
- Louise Champoux-Paillé
- Daniel Lafrenière
- Ian Gascon
- Thomas Gaudet
- Techno
- stratégie
- Dossiers
- Événements
-