Le Québec a avantage à bien intégrer les nouveaux arrivants

Publié le 28/11/2012 à 10:54, mis à jour le 28/11/2012 à 10:55

Le Québec a avantage à bien intégrer les nouveaux arrivants

Publié le 28/11/2012 à 10:54, mis à jour le 28/11/2012 à 10:55

Présentement, les nouveaux arrivants peinent à bien s’intégrer sur le marché du travail. Bien qu’ils soient plus nombreux à avoir un diplôme universitaire (51% contre 19% de la population canadienne), leurs revenus n’augmentent pas aussi rapidement que ceux des citoyens nés au Canada. Ils gagnaient en moyenne 63% du salaire moyen des Canadiens en 2006, contre 85% en 1985.

Qui plus est, les nouveaux arrivants ont davantage de difficulté à s’intégrer à la société québécoise. Le taux de chômage des immigrants établis au Québec se situait à 11,2% en 2006 tandis que celui des natifs du Québec atteignait 5,2%.

«L’immigration ne doit pas se réduire à une simple perspective comptable, a dit Mathieu Forcier. Ce sont des futurs citoyens qui sont appelés à contribuer non seulement au développement économique mais au développement social et culturel.»

L’IRIS croit que le gouvernement du Québec doit davantage s’engager dans la lutte contre le racisme et la discrimination pour aider les immigrants à mieux s’intégrer. Il propose aussi de sensibiliser les ordres professionnels aux difficultés que rencontrent les immigrants, de renforcer les programmes de stage et de mentorat et de mettre à jour le programme de mise à niveau ou d’adaptabilité des compétences.

Source : Journal Métro

À la une

Repreneuriat: des employés au rendez-vous

REPRENEURIAT. Le taux de survie des coopératives est bien meilleur que celui des entreprises privées.

La hausse de l'impôt sur le gain en capital rapporterait 1G$, selon Girard

Mis à jour à 13:47 | La Presse Canadienne

C’est ce qu’a indiqué le ministre des Finances, Eric Girard, mardi en commission parlementaire.

Gains en capital: l'AMC demande au gouvernement de reconsidérer les changements

L’augmentation du taux d’inclusion s’appliquerait aux gains en capital supérieurs à 250 000 $ pour les particuliers.