Ça peut être l'occasion de souligner les bons coups de l'année. Photo : DR.

Au Québec, 1 salarié sur 3 n’aime vraiment pas le traditionnel party de Noël. En effet, 21% pensent que c’est une activité dépassée, et 13%, une obligation à laquelle ils sont obligés de se soumettre, d’après un sondage Crop mené pour le compte de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA).

Cela étant, tout le monde n’est pas aussi grognon que ceux-là. La moitié (47%) des Québécois considèrent qu'il s'agit d'une forme de célébration des efforts faits durant l’année écoulée, et 19% disent que c'est la meilleure occasion de l'année pour resserrer les liens avec les collègues.

Cette année, seulement 61% des salariés auront un party de Noël, comparativement à 76% en 2008, alors que l'on était pourtant en pleine récession économique. «L'économie québécoise n'est pas encore revenue à son niveau d’avant la récession. Il est donc plus important que jamais de reconnaître le travail des employés. La décision des employeurs de supprimer le party de Noël semble donc difficilement explicable», dit Florent Francoeur, le président-directeur général de l'Ordre.

Il semble que le party de Noël soit réservé à des privilégiés. De fait, ces festivités sont l’apanage des diplômés universitaires : 80% d’entre eux auront un party de Noël cette année, alors que ce ne sera le cas que pour 52% de ceux qui ont un autre diplôme. Un privilège pour lequel ils ne semblent pas avoir une grande estime : 19% des diplômés universitaires y participeront par obligation…

C’est à Québec et dans ses environs que l’on fêtera le plus : 74% des employés de la Capitale-Nationale auront un party de Noël. Le pourcentage tombe à 56% dans la région de Montréal et à 65% en moyenne dans les autres régions du Québec.

Autre trait distinctif, 36% des salariés de la région de Québec considèrent qu'une telle fête est l'occasion de favoriser les liens dans l'entreprise, tandis que ceux de la région de Montréal sont seulement 17% à partager cette opinion.