Une chercheuse du MIT Sloan School of Management a identifié trois conditions de travail gagnantes. (Photo: Redd pour Unsplash)
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RHÉVEIL-MATIN. Si depuis le début de la pandémie, une myriade d’initiatives ont été instaurées afin d'alimenter le bien-être des employés, il semble bien souvent manquer un ingrédient essentiel pour observer une transformation : les conditions de travail, elles, ne reflètent pas cette ambition de la part de l’organisation.
Erin L. Kelly est professeure à la MIT Sloan School of Management et codirectrice de la MIT Institute for Work and Employment Research. «Pour que le monde du travail devienne réellement plus sain, les employeurs devront se pencher sur leurs techniques de gestion qui affectent négativement la santé de leurs salariés et y apporter des changements», assure la chercheuse dans un billet sur Fast Company.
Afin d’identifier les grandes lignes de ce qui favorise la santé et le bien-être au boulot, elle a décortiqué, en collaboration avec la Harvard T. H. Chan School of Public Health, de nombreuses pratiques organisationnelles. Ensemble, elles ont d'ailleurs créé un guide pour aider les entreprises à mieux se dépatouiller dans ces changements. Trois éléments sont récurrents parmi ces conditions de travail gagnantes :
1. Les employés doivent avoir plus de latitude sur la manière dont ils accomplissent leurs tâches. À l’inverse, trop de microgestion nuit à la santé de votre équipe. Pour remédier à la situation, Erin L. Kelly propose d'encourager vos travailleurs à être maîtres de leur horaire et en leur octroyant de nouvelles responsabilités.
2. Doit-on le rappeler, à force d’être trop exigeants, un patron peut épuiser ses collègues. La professeure souligne que des conditions de travail stressantes, en plus d’augmenter les risques d’AVC et de maladies cardiovasculaires de vos employés, freinent ultimement la performance de votre entreprise. Le stress affecte le sommeil, la concentration, l’habileté de prendre de bonnes décisions et votre taux de rétention, écrit-elle. Erin L. Kelly suggère de carrément demander aux salariés ce qui pèse sur leur quotidien au boulot afin d'identifier les irritants.
3. Des liens forts entre les membres d'une équipe contribuent aussi à leur bien-être. En plus de réduire le niveau de stress, fait remarquer la codirectrice au MIT, ça facilite l'exécution des tâches. Si ce n'est pas déjà le cas, un gestionnaire devrait prendre le temps de s’intéresser à la vie personnelle de ses employés, car de nombreuses études démontrent tous les biens-faits que ça a sur leur mobilisation, cite-t-elle.
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