Le lab: Comment faire siennes les idées d'autrui?


Édition du 15 Mars 2014

Le lab: Comment faire siennes les idées d'autrui?


Édition du 15 Mars 2014

Par Olivier Schmouker

Réunir deux mondes

De cette interrogation est née la lueur. Stéphane Bernier et son équipe ont cherché d'où venait ce concept de restaurant.

Gus Agioritis, le fondateur, voulait au départ permettre aux familles de passer un bon moment ensemble, tout en donnant la possibilité aux papas de ne rien perdre des matchs. La dimension sportive était primordiale pour lui : s'il avait appelé son restaurant edmontonien «Boston Pizza», c'était parce qu'il était un fan fini des Red Sox...

«Ce qui ne collait pas, c'était que ces deux mondes étaient coupés l'un de l'autre. Nous avons donc proposé de les réunir habilement. Comment ? On a remplacé le mur qui les séparait par une baie vitrée gigantesque, soutenue par des poutres métalliques. Et on a procédé à quelques touches discrètes, comme le jeu de couleurs des murs et de la décoration qui s'unissent harmonieusement. Enfin, nous avons doté le bar de plus d'écrans de télévision qu'auparavant», m'a-t-il expliqué.

Le Boston Pizza de la rue Ellerslie a ouvert ses portes en décembre dernier. Il comble de joie Steve Robbins, son copropriétaire en franchise : «La clientèle adore ! Le design est moderne, la lumière est bien équilibrée et les clients voient nettement mieux les matchs», a-t-il dit.

«Le truc, pour répondre à la question de départ, c'est de se mettre dans la peau de l'autre. Il a son idée, nous avons la nôtre, et il faut arriver à marier les deux. Oui, il faut fondre les deux pour former un alliage d'un nouveau genre, pour voir apparaître une vraie idée neuve», a résumé Stéphane Bernier.

Innover pour quelqu'un d'autre, c'est possible. Pour y parvenir, il faut se mettre à son écoute, lui faire exprimer son idée d'innovation, puis fondre sa propre idée à la sienne.

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