Comment éviter et gérer le syndrome du survivant

Publié le 11/12/2010 à 00:00, mis à jour le 02/11/2011 à 14:12

Comment éviter et gérer le syndrome du survivant

Publié le 11/12/2010 à 00:00, mis à jour le 02/11/2011 à 14:12

Par Les Affaires

Il n'est pas rare d'entendre dire que les ressources humaines représentent le capital le plus important d'une entreprise. Alors, comment se fait-il que plusieurs sociétés optent pour la rationalisation des effectifs en période de récession ? La question mérite l'analyse, car cette stratégie, qui semble rentable à court terme, peut être lourde de conséquences à long terme.

Par Jean-François Ouellet

Lors de mises à pied ou de réductions d'effectifs, il y a rupture du contrat psychologique traditionnel. Celui-ci est un engagement moral par lequel l'employeur, en échange de la loyauté des employés, leur garantit une sécurité d'emploi. Ce bris de contrat peut avoir des effets néfastes à long terme sur le climat, la motivation et le rendement des employés. Autrement dit, l'entreprise s'expose au syndrome du survivant.

Les symptômes

Ce syndrome comporte un ensemble de symptômes qui peuvent affecter les employés restés en poste à la suite d'une restructuration.

Il s'observe à plusieurs signes : colère, culpabilité, sentiment d'injustice, méfiance envers la direction, démotivation, surcharge de travail, baisse de productivité, cynisme, épuisement et départ des employés compétents. Une étude américaine de David Noer a montré que, même cinq ans après la rationalisation des effectifs, on observait toujours la présence de ces symptômes au sein des entreprises de l'échantillon.

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