Avez-vous le profil pour vous lancer en affaires ?

Publié le 21/01/2011 à 06:15, mis à jour le 27/01/2011 à 13:51

Avez-vous le profil pour vous lancer en affaires ?

Publié le 21/01/2011 à 06:15, mis à jour le 27/01/2011 à 13:51

Être créatif et innovateur

Nul besoin d'avoir inventé le cube Rubik ou de fabriquer une tapisserie géante à partir de chutes de tissus recyclés bengalis pour être qualifié de créatif ou d'innovateur. Mais l'entrepreneur doit s'exercer à penser out of the box, en dehors de la petite boîte remplie d'évidences.

Louise Péloquin le constate avec ses étudiants : par de petits projets nécessitant très peu de capital, dans des secteurs encombrés comme les services, ils arrivent à créer des petites entreprises innovantes grâce à leur créativité. "Comme ils doivent se distinguer pour survivre, ils développent des processus originaux. J'ai des étudiants qui se sont lancés dans un service de rénovation domiciliaire, là où il y a beaucoup de monde, et ils ont innové dans leur façon de soumissionner. Les clients ont été séduits."

L'entrepreneur doit avoir la capacité de voir et de résoudre des problèmes autrement. "On dit souvent que l'entrepreneur voit le verre à moitié plein, et que les autres le voient à moitié vide, dit Louise Péloquin. La perspective n'est pas la même."

Avoir le sens de l'occasion

C'est la capacité de faire des liens, "de voir des choses que les autres ne voient pas", dit Nathaly Riverin.

Pierre Péladeau, par exemple, a profité d'une grève à La Presse et de la construction du métro pour créer un tabloïde, le Journal de Montréal.

"Tous les éléments sont là et tout le monde les voit. Mais à partir de ces éléments, l'entrepreneur va trouver une occasion", dit Claude Ananou, chargé de formation au Service de l'enseignement du management de HEC Montréal. Il qualifie cette bonne fortune de "synchronicité", une notion développée par le psychiatre Carl Jung : l'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit. Certaines cultures savent mieux que d'autres reconnaître les bonnes occasions, croit Nathaly Riverin. "Elles ont le réflexe de transformer en valeur économique des biens qui apparaissent sans valeur aux yeux de la majorité."

Être curieux

Sans curiosité, l'entrepreneur est condamné au surplace et, à terme, à l'asphyxie. "C'est bien d'avoir une vision, dit Nathaly Riverin, mais il faut l'actualiser, se tenir constamment informé de sa clientèle, de la concurrence. Il faut une bonne capacité d'écoute et d'analyse. Si un entrepreneur n'est pas curieux et ne veut pas apprendre, il sera limité. Ses concurrents seront plus intelligents que lui !"

"Il faut lire, tout lire, et lire encore", dit Marvin Garellek, président de Tableau d'affichage des capitaux Internet, qui conçoit des logiciels et des plans d'affaires. L'entrepreneur dirige aussi l'antenne québécoise de la firme BizLaunch, spécialisée dans les séminaires de formation aux entrepreneurs. "Les entrepreneurs doivent être constamment à l'affût", ajoute-t-il.

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