12 questions à se poser avant de faire le saut

Publié le 16/01/2010 à 00:00

12 questions à se poser avant de faire le saut

Publié le 16/01/2010 à 00:00

Par Carole Le Hirez

Entreprendre un MBA c'est un peu comme se lancer dans un marathon : ne pas démarrer trop vite, gérer ses efforts, progresser à foulées régulières ne sont que quelques-unes des règles suivre. Si la discipline est essentielle, l'appui des proches et un mode de vie sain sont autant de facteurs qui contribuent à se rapprocher de la ligne d'arrivée.

1 Est-ce fait pour moi ?

Les qualités nécessaires pour entreprendre un MBA sont nombreuses, à l'image des défis qui attendent les diplômés dans l'exercice de leurs fonctions. " La curiosité intellectuelle, un grand sens du respect de l'autre et une grande capacité à travailler sous pression ! " dit Brigitte Dupriez, présidente de l'Association des MBA du Québec.

Au cours de la formation, une grande partie du travail se fait en équipe. Si on préfère jouer les ermites et que les discussions enflammées nous tapent sur les nefs, il vaut mieux choisir une autre voie...

Autre ingrédient indispensable : l'ambition. Pas besoin d'aiguiser ses canines, mais tout de même, la formation dirige vers des postes où il faudra décider, motiver et diriger. Un minimum de colonne vertébrale s'impose.

" Il faut faire preuve de détermination. Vous en aurez besoin une fois en poste, et vous devrez en démontrer durant les études ", souligne Jacques Roy, directeur du programme de MBA à HEC Montréal.

Ces études demandent un effort important pendant une longue période. Un grand désir d'investissement personnel est donc essentiel. Lors des entrevues de sélection, le potentiel d'engagement du candidat doit être évident. " Bénévolat, causes sociales, intérêt pour les voyages, intérêt pour la culture, tout est bon pour se faire valoir, illustre M. Roy. Il faut montrer des passions et prouver qu'on veut contribuer à changer des choses.

" Nous recherchons des managers, des gens capables de nager dans la tempête ", dit Louis Côté, directeur des programmes de MBA de l'Université de Sherbrooke. Le contexte des affaires devenant de plus en plus complexe, les gestionnaires doivent développer la capacité d'avoir une vision globale de l'entreprise, de développer des liens avec les autres services. Pour ne pas boire la tasse à la première vague, le sens de la résilience est indispensable.

" Il faut aimer son monde pour travailler avec et en sortir le meilleur. Faire preuve d'empathie et savoir écouter sont les qualités principales que nous recherchons chez nos étudiants ", ajoute M. Côté.

2 Les bonnes raisons de faire un MBA ?

> Passer du rôle d'exécutant à celui de meneur

> Changer de milieu de travail, s'orienter vers un autre secteur d'activité

> Lancer une entreprise

> Accéder à un poste de niveau supérieur

> Faire progresser son organisation

> Approfondir ses connaissances et les structurer

> Améliorer sa qualité de vie

> Développer sa confiance en soi

> Sortir de sa zone de confort

> Apprendre les meilleures pratiques

3 Et les mauvaises ?

> Vouloir accrocher le diplôme à son mur. On ne fait pas un MBA pour aller chercher le papier. Un MBA est un investissement considérable qui vous oblige souvent à laisser votre emploi pendant un an, et qui est très éprouvant pour les relations familiales... et pour le compte de banque.

> Jouer les touristes. Si vous ne savez pas vraiment pourquoi vous êtes là, vous ne tiendrez pas longtemps. Vous risquez de perdre votre motivation.

> Croire que le fait de porter le titre vous aidera à progresser dans la société. Le MBA n'est pas le TGV d'une carrière. Il faut posséder les qualités et l'expérience qui permettent de le mettre à profit.

> Vouloir faire un changement radical de carrière. Le MBA reste une formation généraliste. Si on veut changer de secteur, par exemple, quitter la finance pour l'architecture, il mieux vaut choisir une formation spécialisée, estime Brigitte Dupriez, de l'Association des MBA du Québec.

4 Combien cela rapporte ?

Si la dépense de départ peut sembler considérable, les retombées, si l'on choisit bien son université, peuvent être plus intéressantes que celles de la bourse. Le rendement est d'ailleurs un des critères les plus valorisés par le magazine Forbes dans son classement annuel des programmes d'études.

HEC Montréal, qui se place en tête des programmes canadiens, finit 10e au classement 2009 des universités autres qu'américaines pour le MBA. Il faut un peu moins de cinq ans à un diplômé de HEC pour rentabiliser son investissement. La personne qui gagnait un salaire de 32 000 $ verra celui-ci augmenter à 92 000 $ une fois le diplôme obtenu.

À titre de comparaison, le 1er au classement, Insead, située en France et à Singapour, permet de rentabiliser son investissement en un peu plus de deux ans. Un salaire de 64 000 $ avant le diplôme passe à 218 000 $.

L'Association des MBA du Québec table sur un salaire moyen de départ de 80 000 $. " Cela dépend de l'entreprise et du type de poste, et des habiletés de la personne à se placer ", dit Brigiette Dupriez, de l'Association.

Un salaire hebdomadaire moyen de 860 $ pour un bachelier en administration grimpe à 1 300 $ avec un MBA, soit une augmentation de près de 60 %, selon le ministère de l'Éducation du Québec.

Les ingénieurs sont une clientèle de choix pour le MBA. Tôt dans leur carrière, ils se voient proposer des postes de gestion. Ils doivent concevoir des projets, bâtir des équipes. Autant de responsabilités auxquelles un MBA les prépare.

Les autres étudiants sont les professionnels du réseau de la santé. La pénurie de main-d'oeuvre dans ce secteur, le contrôle des coûts et les négociations des conventions collectives exigent le concours de gestionnaires bien formés afin d'améliorer les façons de faire.

5 Temps plein ou temps partiel ?

Pour répondre aux impératifs de la vie moderne, les universités offrent de plus en plus de souplesse dans les horaires de leurs programmes. Mère de famille, employé à temps plein, travailleur à temps partiel, étudiant étranger : chacun a ses raisons pour vouloir obtenir son diplôme le plus vite possible ou au contraire l'étaler dans la durée pour concilier les études avec d'autres activités.

" Si on est déjà employé, on peut avoir intérêt à laisser son poste pendant un an pour obtenir son diplôme. L'avantage est d'avoir une date butoir. On peut rapidement passer à autre chose ", indique Marie-Claude Beaulieu, directrice des programmes de 2e et 3e cycles à l'Université Laval.

En choisissant l'option à temps partiel, les études peuvent durer cinq ans, mais le sacrifice est moins lourd sur le plan du travail.

La formule régulière, soit cinq jours par semaine pendant deux ans, est très prisée par les étudiants étrangers, poursuit la directrice. Elle constate que le choix du temps partiel est de plus en plus populaire. Les étudiants souhaitent continuer à accumuler de l'expérience professionnelle tout en se formant.

Richard Couture, vice-président de Vins Arista, a fait un MBA à l'Université de Sherbrooke. Chargé de responsabilités importantes au sein de l'entreprise, il a choisi de suivre le programme à temps partiel.

" L'avantage est de pouvoir garder son travail. En revanche, on doit jongler avec son emploi du temps. Il faut avoir beaucoup de discipline pour faire ses travaux chaque jour afin de ne pas accumuler de retard, car on peut vite être dépassé ", témoigne-t-il.

La préférence de M. Roy va sans hésitation aux études à temps plein. " L'expérience est plus intense, plus dynamique. Les étudiants s'investissent davantage et participent à des échanges avec d'autres universités. " Cependant, toutes les entreprises ne considérent pas cependant d'un bon oeil un employé qui quitte son poste pendant une année. HEC fait d'ailleurs signer une lettre à l'employeur où il s'engage à libérer l'employé afin que celui-ci suive ses cours le vendredi.

Étudier à temps plein permet de se concentrer davantage sur l'enseignement et de mieux profiter des autres services offerts en marge du programme, comme les clubs d'investissement et les présentations d'experts, observe Donald Melville, directeur du programme de MBA à l'Université McGill.

" On retire une meilleure expérience avec les autres étudiants. Cela permet de développer un meilleur réseau et des liens plus étroits avec les professeurs ", note-t-il.

6 Quelles devraient être mes motivations ?

" Le MBA s'adresse à des individus qui veulent changer les organisations ", estime Jacques Roy, de HEC Montréal. Pour y parvenir, ils doivent être en mesure de prendre des décisions financières ou comptables qui touchent à toutes les sphères de l'entreprise, et capables de diriger des équipes.

" Souvent, ils ont les connaissances nécessaires pour le faire, mais ils ont besoin de les structurer pour les rendre explicites. Avec le programme, ce qu'ils ont appris sur le campus le vendredi, ils peuvent l'appliquer dans l'entreprise dès le lundi. "

Le MBA permet d'apprendre à mieux gérer son temps et à devenir plus efficace au quotidien. Les expertises s'affinent. On apprend des autres à partir d'exemples choisis au sein de différentes entreprises.

" Cela donne des outils. On remplit votre coffre pour vous permettre d'aller plus loin ", dit Jean Gattuso, président et chef de la direction de A. Lassonde.

Le MBA a permis à M. Gattuso de développer un élément essentiel à ses yeux : la création de valeur. " Faire plus avec moins, c'est une pensée que j'ai inculquée à mes employés à la suite de la formation. Nous nous battons contre des géants mondiaux. Nous devons avoir la meilleure formation possible. "

7 Combien coûte le programme ?

Le Québec est une des régions du monde où suivre un MBA revient le moins cher. Ce n'est pas par hasard que les étudiants étrangers sont nombreux à venir y passer leur diplôme. Pour un résident du Québec, le MBA du programme régulier revient environ à 6 500 $ à HEC Montréal. Les étudiants français bénéficient du même tarif en vertu d'une entente entre la France et le Québec. Pour les étudiants étrangers, les frais peuvent s'élever à 26 000 $.

Les MBA exécutifs coûtent en général plus cher. Le programme de MBA exécutif lancé en septembre 2008 par l'Université McGill et HEC revient à 65 000 $ environ. Même prix pour le nouveau programme international de MBA-FSI spécialisé en finance, qui se paie en euros et fait voyager les étudiants sur trois continents, dans les principaux centres financiers. Le prix ne comprend pas les fournitures. Au total, pour un programme intensif, il faut compter sur un budget de plus de 80 000 $, avec les frais.

8 Les clés pour réussir ?

> Avant d'arrêter son choix sur un programme, examiner le parcours des professeurs. Privilégier les enseignants qui ont de l'expérience dans le domaine que l'on vise.

> Valider la réputation de l'école. En parler à d'autres personnes qui ont suivi le programme. Consulter les classements publiés par divers magazines. Visiter les sites Web des universités.

> Démontrer ses capacités de management dès l'étape de la sélection.

> Prévoir de 50 à 70 heures de travail personnel par semaine, et jusqu'à 80 heures en période intensive.

> Faire preuve de souplesse et d'adaptabilité pour s'habituer rapidement aux personnes qui nous entourent.

9 Quels avantages d'étudier à l'étranger ?

En 1999, Jean François Michaud a pris une décision qui a changé sa vie. Directeur depuis une douzaine d'années dans une PME où il avait gravi tous les échelons, après avoir exploré plusieurs sociétés du monde industriel du Québec, cet ingénieur de formation avait l'impression d'avoir tout fait, tout vu. Son épouse venait de terminer une spécialisation en radiologie. Le couple avait un bébé d'un an. " Nous nous sommes dit que si nous voulons faire quelque chose de spécial, c'est maintenant ou jamais. "

Ils plient bagage pour s'installer à Boston. Pour lui, direction Northeastern University pour un MBA-Coop, pendant qu'elle en profitait pour terminer une autre spécialisation en mammographie à Harvard.

" Cette expérience m'a beaucoup apporté, tant sur le plan personnel que professionnel. On découvre une nouvelle culture, des gens qui viennent étudier de partout dans le monde. Pendant deux ans, j'ai développé des liens qui durent encore. "

Durant ses études, M. Michaud a fait un stage de six mois au siège social de Fidelity Investment à Boston. " Cela m'a ouvert sur la nature des entreprises américaines. J'ai pu découvrir notamment comment le Canada est perçu dans le monde. "

Programme multiculturel

Chloé Naccache est venue de France dans le cadre d'un échange entre les universités Laval et Paris-Dauphine. Elle a tout de suite constaté une différence considérable entre les programmes de MBA des deux pays. " Au Québec, on nous incite davantage à travailler en groupe. Je me suis retrouvée avec des étudiants d'Afrique du Nord, d'Amérique latine, d'Afrique du Sud, d'Asie. C'est beaucoup plus multiculturel. Le travail de groupe pousse à se connaître. On apprend beaucoup des autres étudiants. "

Avoir étudié à l'étranger facilite l'intégration dans un monde où l'économie globalisée, un atout dans le domaine de la gestion, estime Jacques Roy, de HEC Montréal. Faire des travaux de groupe avec des étudiants d'autres nationalités est également une bonne manière d'apprendre à travailler au sein d'équipes multiculturelles.

Dans le cadre du MBA pour cadres de l'UQAM qui offre la double diplômation avec Paris-Dauphine, des équipes composées de Québécois et de Français sont menées à créer une entreprise, malgré des cultures et des terrains d'implantation différents. Les étudiants travaillent ensemble de part et d'autre de l'Atlantique grâce à Internet.

" Dans leur vie professionnelle, ils auront besoin d'une formation et d'une expérience internationales trois fois sur sept, dit Robert Desmarteau, directeur du programme. Communiquer au-delà de la langue permet de mettre des images sur les réalités. C'est un atout pour eux. "

10 Comment accélérer sa carrière au moyen d'un MBA ?

Les attentes à l'égard du titulaire d'un MBA sont élevées. Mais ce n'est pas parce qu'on a un MBA qu'on peut se reposer sur ses lauriers. Le diplôme ouvre des portes, mais il faut continuer à travailler.

La plupart des cours reposent sur l'étude de cas. Plusieurs étudiants qui travaillent ont ainsi l'occasion d'étudier l'entreprise qui les emploient. " Cela permet de mener une réflexion sur l'entreprise et d'apporter des solutions, chose très appréciée des patrons ", dit Anne-Marie Croteau, directrice du MBA exécutif à l'Université Concordia.

Se donner un mentor au sein de l'entreprise et observer comment il réussit peut également s'avérer une aide précieuse pour mettre en application les idées glanées sur les bancs de l'université.

Gilles Lachance, diplômé de l'Université de Sherbrooke, a choisi de se donner un mentor dans l'entreprise pour laquelle il a travaillé de nombreuses années, Jean Coutu.

Chez Colabor, firme qu'il préside depuis 11 ans, il applique certaines valeurs prônées par le fondateur de la chaîne de pharmacies, comme le respect des employés et des clients. " L'idée qu'on peut obtenir des résultats sans faire pression sur le personnel et lui donner une marge de manoeuvre pour prendre des décisions m'a beaucoup servi pour progresser tout long de ma carrière ", dit-il.

Plusieurs diplômés affirment que le MBA leur a permis de développer des réflexions plus approfondies. Ils ont acquis plus de confiance dans leurs capacités, ce qui a contribué à l'avancement de leur carrière.

" Sans le MBA, cela aurait été plus difficile de progresser, car je n'aurais pas eu la vision globale qui m'a permis d'accéder à des promotions. Par conséquent, sur le plan personnel, j'ai pu élargir mon réseau de contacts et avoir accès à des défis passionnants ", avoue Richard Couture, de Vins Arista.

" Plus je vais évoluer professionnellement, plus mon MBA prendra de l'importance, croit Chloé Naccache, qui travaille chez Ranstad, une firme de placement. Cela accompagnera l'image que j'ai essayé de bâtir dans l'entreprise. C'est une aide pour progresser, mais il faut d'abord être crédible. "

Après son MBA fait à Boston, Jean-François Michaud voulait travailler en fusions-acquisitions. Il a reçu une offre d'IBM alors qu'il n'avait pas encore terminé ses études. Après avoir refusé l'emploi, il a accepté le poste de tarificateur senior des nouveaux contrats d'impartition pour la firme à Montréal. " Chez IBM, j'utilise les modèles appris à l'université auprès de spécialistes qui traitent des transactions de milliards de dollars. Ces mentors nous enseignent des connaissances fondées sur leur pratique. "

Finalement, le diplôme n'est rien s'il ne repose pas sur une certaine cohérence du parcours et des compétences chez l'individu.

11 Y a-t-il un âge idéal pour un MBA ?

À 22 ans, Chloé Naccache était la benjamine du groupe de marketing au MBA de l'Université Laval. Au début, elle a perçu son âge comme un handicap. Elle a dû asseoir sa crédibilité dans le groupe et prendre sa place. Sa jeunesse lui a aussi valu des avantages. " Certains avaient tendance à me prendre sous leur aile. J'ai reçu beaucoup d'appui, car je leur rappelais comment ils étaient à mon âge ", dit la jeune femme de 26 ans, qui travaille aux communications chez Ranstad.

Vice-président exécutif chez Lassonde depuis 23 ans, Jean Gattuso aurait pu se reposer sur ses lauriers. En 1997, il est retourné à l'école, à l'UQAM, au programme de MBA exécutif. " J'avais déjà pensé le faire à la fin des années 1970, mais je n'ai pas eu le temps. Passé 40 ans, je me suis dit : ''Si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais.'' "

Il n'a pas été déçu. Lui qui voulait mettre à jour ses connaissances et être confronté à d'autres milieux, il s'est retrouvé avec des ingénieurs et des dentistes. Il a aimé partager avec les autres étudiants et il a fait le plein de nouvelles idées.

" C'est une façon de penser différente. On n'est pas là juste pour écouter le professeur. On absorbe tout en restant critique, on pose des questions qui remettent tout en cause et qui font réfléchir. "

Trop vieux à 40 ans ?

Brigitte Duriez a commencé ses études de MBA à 28 ans. " Entre 27 et 30 ans, c'est le pire moment pour débuter, blague-t-elle. C'est un âge où on est super occupé, on a des enfants..." Après 40, cela en vaut-il encore la peine ? " Il faut s'interroger ", dit-elle. Avant 25 ? " Trop jeune, tranche-t-elle. On n'a pas grand-chose à apporter. En vieillissant, on apporte son expérience. "

Trop vieux à 40 ans ? Jacques Roy, de HEC Montréal, n'est pas d'accord. " Dans un programme de MBA exécutif, il faut démonter une feuille de route exceptionnelle. Pour les plus de 50 ans, il y a encore des choses à apprendre. Côtoyer des plus jeunes permet d'évoluer dans sa façon de voir les choses. "

Entreprendre un MBA à 50 ans serait àconseiller dans trois cas, selon Louis Côté, de l'Université de Sherbrooke : on vient d'acheter une entreprise, on veut travailler à l'international ou on veut régler un problème précis dans l'entreprise.

12 Comment optimiser son diplôme ?

Les personnes qui retirent le plus de leur diplôme sont celles qui continuent à se former. Lire, assister à des congrès, participer à des colloques sont des moyens de se tenir à jour.

Garder le contact avec le réseau développé tout au long des études permet d'avoir des gens de confiance pour échanger et trouver des solutions aux problèmes. " S'entraider pendant deux ans développe la solidarité. Il ne faut pas se priver d'y faire appel plus tard, quand on en a besoin ", rappelle Anne-Marie Croteau, de l'Université Concordia.

Être actif dans les associations professionnelles et investir pour développer un réseau bien placé dans les entreprises sont également des éléments essentiels pour faire fructifier son diplôme.

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