Un fauteuil qui plonge les spectateurs dans l'action

Publié le 26/11/2009 à 06:46

Un fauteuil qui plonge les spectateurs dans l'action

Publié le 26/11/2009 à 06:46

Le système de mouvement Motion Code, de Technologies D-BOX. Illustration: Stefan Defago

Avec son système de mouvement, Technologies D-BOX entend transformer une sortie au cinéma en une expérience d'immersion complète. " Les gens n'iront plus seulement voir un film : ils plongeront dans l'action ", dit Guy Marcoux, directeur du marketing de l'entreprise.

Quand on s'assoit dans un siège de cinéma doté de cette technologie, on ressent l'action comme si on y était, ou presque. Des programmeurs ont décortiqué chaque scène, image par image, pour y associer des vibrations et des mouvements (tangage, soubresauts, virages, etc.). Cela nécessite de 300 à 400 heures de travail par film. À ce jour, plus de 850 films et jeux vidéo ont été encodés. D-BOX a conclu des ententes avec les studios les plus importants, dont Fox, Sony, Disney et Universal.

Cinq ans de R-D

Fondée il y a une quinzaine d'années, l'entreprise s'est d'abord fait connaître par ses systèmes de sonorisation pour le cinéma maison. Technologies D-BOX a eu l'idée de générer des mouvements quand elle a appris que des propriétaires de cinéma maison plaçaient des caissons de basse autour de leur divan pour mieux entrer dans l'action. Après cinq ans de R-D en collaboration avec l'Université McGill et l'Université de Sherbrooke, elle lançait en 2001 une première plateforme de mouvement à fixer sous un fauteuil. Son prix de détail à l'époque : 30 000 $ !

Son passage aux salles de cinéma était donc naturel. " Ça nous donne accès à un public plus large, car ce ne sont pas tous les particuliers qui peuvent s'offrir un système valant de 4 000 à 10 000 $ ", dit Guy Marcoux. Pour s'asseoir dans un siège D-BOX au cinéma, il faut débourser 7 ou 8 $ de plus par billet.

Avec 6 000 salles en Amérique du Nord munies de la technologie numérique nécessaire au système D-BOX, le marché potentiel est alléchant. D'autant que les propriétaires des salles de cinéma n'ont pas à trouver du financement pour acheter les sièges D-BOX. En effet, ceux-ci sont vendus selon une formule de partage des profits entre l'exploitant du cinéma, D-BOX et les studios hollywoodiens.

Le cinéma Beloeil, un diffuseur indépendant, est devenu le premier au Québec, le 13 novembre, à franchir le pas avec 26 sièges. Toutefois, la véritable première a eu lieu le 1er avril à Hollywood. À l'heure actuelle, 10 salles offrent l'expérience D-BOX en Amérique du Nord. Et ce n'est qu'un début. " Nous voulons devenir la norme dans le secteur du divertissement ", dit Guy Marcoux. Le monde est dans la mire de D-BOX.

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