Photo : ecoATM
Les ventes annuelles de téléphones cellulaires sont estimées à plus de 180 milliards de dollars aux États-Unis. Leur valeur résiduelle ? 25 milliards de dollars.
La fabrication d’un téléphone cellulaire créée trois tonnes de résidus des opérations minières et plus de 75 000 tonnes d’arsenic, de cadmium et de mercure se retrouvent annuellement dans les sites d’enfouissement en raison de tous les celluaires qui y sont jetés.
Alors, comment faire pour réduire ces statistiques ? Recycler bien sûr. Au Québec, il est possible d’amener ses appareils dans certains magasins et centres de recyclage. Or, on ne reçoit rien en retour mis à part la bonne conscience de notre geste.
Même si nos cellulaires n’ont souvent plus de valeur à nos yeux après quelques années d’utilisation, il demeure qu’une incitation monétaire pousserait les gens à davantage recycler leurs appareils.
C’est avec cette philosophie qu’ecoATM a développé une machine où les gens peuvent y déposer leurs appareils électroniques (cellulaire et autres appareils de la sorte) en échange d’argent.
Les machines sont installées dans les magasins participants. Les clients peuvent ensuite y déposer leurs appareils en échange de crédit en magasin où se trouve la machine. Le client peut s’attendre à recevoir environ 10 $.
L’entreprise californienne a été mise sur pied en 2008 et vient tout juste de commencer à installer ses machines dans quelques magasins de San Diego. Elle prévoit prendre de l’expansion très bientôt. Un concept qui pourrait vite faire son entrée au Canada si l’engouement continue en Californie.
