Une stratégie inspirée du Cirque du Soleil
« Notre objectif est d’organiser d’ici quelque temps une vingtaine de C2 Spark par an un peu partout sur la planète, en particulier en Europe et en Asie. Et ce, sachant que le temps fort sera toujours C2 Montréal. Car nulle part ailleurs qu’ici il est possible de marier aussi bien affaires et créativité », indique M. St-Pierre.
« Les C2 Spark devraient prendre différentes formes, au fil des ans. Certains seront tenus pour une centaine de personnes, d’autres pour plusieurs centaines. Tous serviront de laboratoire pour des innovations qui seront ultimement apportées à C2 Montréal. Ainsi, nous avons invité les participants de Zurich à modifier eux-mêmes l’agencement du mobilier de la salle en fonction des différentes activités (miniconférence, atelier, etc.). Ils ont été poussés à faire preuve de créativité collective, ce qu’ils ont adoré », raconte Mme Lakhdari.
Du coup, les différents C2 Spark seront appelés à effectuer des tournées mondiales, tout comme le font les différents spectacles du Cirque du Soleil, l’un des partenaires de C2 depuis ses débuts. « Une équipe sera consacrée à chaque formule de C2 Spark, comme au Cirque. Cette équipe sera mobile et se chargera elle-même de la logistique, en toute autonomie. Nous aurons ainsi la garantie que l’ADN des événements C2 sera préservé, ce qui n’aurait pas été le cas si nous avions sous-traité l’organisation des C2 Sparks à des partenaires locaux », poursuit-elle.
« Cerise sur le sundae, ça nous donne la possibilité de nous doter d’une communauté internationale de personnes séduites par C2. Une communauté que nous stimulons d’ores et déjà à l’aide des médias sociaux, en partageant avec elle les idées émises dans d’autres C2 Spark, ou encore en lui suggérant des lectures intéressantes. Une communauté qui pourrait devenir une famille, tant les liens noués sont forts : 42 % des participants à C2 Montréal reviennent l’année suivante, alors que le taux de renouvellement d’un événement classique tourne d’habitude autour de 15 % », dit M. St-Pierre tout sourire.
