" Nous voulons devenir le centre d'excellence de Telus en matière de santé "

Publié le 07/03/2009 à 00:00, mis à jour le 07/10/2013 à 13:41

" Nous voulons devenir le centre d'excellence de Telus en matière de santé "

Publié le 07/03/2009 à 00:00, mis à jour le 07/10/2013 à 13:41

Les 5 000 employés de l'entreprise comptent sur le leadership de Karen Radford, présidente de Telus Québec et de Telus Solutions de partenariat, notre Personnalité du mois en technologies de l'information.

Journal Les Affaires - Dans quelle mesure la récession touche-t-elle Telus Québec ?

Karen Radford -
Nous avons de la chance, nous sommes en croissance. Nous avons un bilan financier fort et nos activités sont très diversifiées.

JLA - Donc, pas de compressions à prévoir chez Telus ?

K.R. - Je ne pense pas qu'on puisse dire ça. C'est le client qui va décider de la taille de notre effectif. Dans le secteur affaires, nous chercherons à aider les entreprises à sortir plus fortes de la crise, car des entreprises plus fortes, cela signifie un Telus Québec plus fort.

JLA - On connaît bien Telus Québec pour ses services de télécommunications grand public dans l'Est du Québec et dans le sans-fil. On oublie toutefois que votre entreprise concurrence Bell Canada dans les services d'entreprise.

K.R. - Désormais, la moitié de nos revenus - montant que je ne peux malheureusement pas rendre public - provient du secteur affaires. [En tant que filiale, Telus Québec n'est pas tenue de publier ces données]. Nous offrons toute une panoplie de services de télécommunications pour répondre aux besoins des petites et moyennes entreprises, des municipalités et du gouvernement. Bell sera toujours là. Notre but n'est pas d'occuper tout le marché québécois, mais nous entendons prendre notre place.

JLA - Vous venez de décrocher un important contrat de 923 millions de dollars sur sept ans au minimum auprès du gouvernement du Québec au nez et à la barbe de votre concurrent. En quoi consiste ce contrat ?

K.R. - Nous allons nous occuper de tous les services de télécommunications du gouvernement et du réseau qui relie tous les ministères et les établissements du réseau de la santé et des services sociaux, à l'exclusion des télécommunications voix et sans fil. Il nous donne la force d'aller de l'avant.

JLA - En janvier 2008, Telus a acheté Emergis, une entreprise spécialisée dans les solutions électroniques pour le secteur des soins de santé. De quoi avez-vous hérité dans cette transaction?

K.R. - Emergis, c'est 1 200 personnes, dont 800 au Québec. J'ai bon espoir que le Québec devienne le centre d'excellence de Telus en matière de santé. Ce secteur a de grands besoins en services de télécommunications. Nous voulons être le premier au Canada dans ce domaine.

JLA - Si on exclut la téléphonie sans fil, vous n'offrez des services de télécommunications grand public (télévision, téléphonie fixe et Internet) que dans l'Est du Québec, un territoire très restreint si on le compare aux régions de Montréal et de Québec que se partagent Bell Canada et Vidéotron. Comptez-vous faire sortir Telus Québec de son territoire traditionnel hérité de QuébecTel, en 2000 ?

K.R. - Non. Nous n'avons pas encore trouvé une manière pour que cette sortie ait du sens. De toute façon, ce n'est pas dans la politique d'entreprise de Telus de parler de ses plans stratégiques. Ce que je peux vous dire, c'est que nous allons nous assurer que nos clients dans l'Est du Québec aient les meilleurs services au Canada. C'est d'ailleurs pour cela que nous avons lancé notre service de télévision par Internet, qui fonctionne très bien.

JLA - Dans le sans-fil, Vidéotron devrait lancer prochainement son service à partir de sa propre infrastructure, et non plus à partir de celle de son concurrent Rogers, avec toutes les contraintes que cela entraînait. Comment voyez-vous cette arrivée et comment vous y préparez-vous ?

K.R. - Nous avons déjà beaucoup de concurrents. Nous sommes habitués à la concurrence féroce, la plus agressive selon moi de tout le Canada. Nous devons travailler chaque jour pour nous battre. Nous allons continuer d'investir dans notre réseau. Nous avons annoncé des technologies de nouvelles générations, le 4G et la migration LTE. Nous allons assurer à nos clients le choix des réseaux et des téléphones. Il n'en demeure pas moins que Vidéotron va être un concurrent sérieux.

1 300

Nombre d'employés de Telus à Rimouski, sur un total de 5 000 dans la province. La ville est la base québécoise traditionnelle de l'opérateur.

13 %

Croissance des revenus de Telus dans le secteur des services filaires de transmission de données de 2007 à 2008, pour la période de septembre 2 décembre. Ce secteur contribue largement à la croissance des revenus de Telus au quatrième semestre 2008, établie à 5 %.

jerome.plantevin@transcontinental.ca

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