Une intégration en douceur pour le repreneur d'Auvents W. Lecours

Offert par Les Affaires


Édition du 02 Mai 2015

Une intégration en douceur pour le repreneur d'Auvents W. Lecours

Offert par Les Affaires


Édition du 02 Mai 2015

« Si j’étais arrivé en disant que je voulais dès l’an prochain une croissance de 25 % et des changements radicaux, je me serais heurté à un mur », dit Franck Leclerc. [Photo: Jérôme Lavallée]

En 2011, Franck Leclerc, alors âgé de 38 ans, a racheté Auvents W. Lecours, du quartier Limoilou à Québec, une entreprise qui conçoit, fabrique et installe des abris d'hiver et d'été sur mesure. Avant cette date, la PME a été dirigée par trois propriétaires, Alain Lemelin, Jacques Poliquin et Claude Boutin, pendant 25 ans.

À lire aussi:
Le parcours du combattant pour financer le rachat des Reproductions BLB

«Le défi, c'était de se faire accepter par les employés et de les convaincre que je pouvais travailler avec eux pour avancer, alors que je ne venais pas du même domaine d'activité», se souvient Franck Leclerc.

Auparavant, ce dernier a fait carrière dans la gestion de personnel, comme directeur adjoint d'usine et contremaître dans des entreprises manufacturières, entre autres.

Les 35 employés étaient «méfiants» au début. Le premier discours qu'il leur a tenu se voulait rassurant. «Je sentais que j'étais observé, que tout ce que je disais me classait dans une catégorie, dit-il. Si j'étais arrivé en disant que je voulais dès l'an prochain une croissance de 25 % et des changements radicaux dans les façons de faire, je me serais heurté à un mur.»

Observer avant d'agir

Sa stratégie : se donner un an pour observer le fonctionnement de l'entreprise et les méthodes de travail sans effectuer de changement.

Dès l'arrivée dans l'entreprise, «j'ai mis mes bottines et je suis allé travailler avec les gens dans l'usine pour montrer que j'étais capable de faire les choses et que je ne me considérais pas au-dessus d'eux, raconte-t-il. Me coller aux employés m'a permis de les connaître. Ils étaient alors plus à l'aise pour me dire s'il y avait des choses qui n'allaient pas».

Autre atout clé pour réussir son intégration : les anciens propriétaires sont restés dans l'entreprise le temps de faire la transition. Quatre ans plus tard, ils sont encore là.

«Cela se passe bien», affirme M. Leclerc, ravi d'avoir des mentors sur place. Vis-à-vis des employés et des partenaires (banques, fournisseurs, clients), le gain a été énorme : «Le fait qu'on travaille ensemble montrait qu'ils ont confiance en moi».

À lire aussi:
Le parcours du combattant pour financer le rachat des Reproductions BLB

À la une

Comment restructurer les dettes de mon petit café et éviter la faillite?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Voici cinq options de restructuration de dettes pour aider à naviguer dans ces eaux troubles.

Tu fais toujours tes impôts à la dernière minute?

23/04/2024 | lesaffaires.com

Voici 5 articles pour qu'à la hâte, aucun crédit d'impôt ne t'échappe.

1T: Rogers annonce une chute de 50% de son bénéfice

Mis à jour à 13:45 | La Presse Canadienne

L'entreprise a dû faire face à des coûts plus élevés liés à ses efforts d'acquisition et de restructuration de Shaw.