Dans la distribution, les fonds à échéance, les fonds distincts, les fonds communs et les rentes sont au menu. « Notre stratégie repose notamment sur le renforcement des relations avec les réseaux en épargne collective, notamment, et aussi avec notre partenariat avec QTrade, qui offrent les fonds Méritas », permet de répondre à un éventail de besoins, poursuit Charles Guay.
Malgré qu'elle ait été moins affectée que ses concurrentes au Canada, Standard Life n'en nécessite pas moins quelques ajustements. D'où sa première émission de dette, sous la forme de débentures subordonnées d'une valeur de 400 M$, hier, qui a pris une tournure positive pour la société. « Le marché est très accueillant pour les nouvelles émissions, comme la soixantaine d'acheteurs qui ont souscrit notre offre le démontre », dit David Nish.
Cette émission servira «pour les besoins généraux» et pour rembourser une partie de la dette interne envers la société mère.
Au dernier trimestre, Standard Life enregistrait une diminution de 69 % de son profit par rapport aux 256 M$ enregistrés pour la période correspondante en 2011. L'assureur vie déclarait cependant des hausses un peu partout: hausse de 13 % des primes et des dépôts, hausse de 15 % des produits d'épargne et de retraite collectifs, 16 % pour les produits individuels. La Standard Life a aussi accru sa part de marché dans les fonds communs avec une hausse des ventes de 25 %, qui se sont établies à 106 M$.