Prendre la relève en équipe, un modèle exigeant mais gagnant


Édition du 13 Juin 2015

Prendre la relève en équipe, un modèle exigeant mais gagnant


Édition du 13 Juin 2015

Il n'est pas rare aujourd'hui de voir des équipes, plutôt qu'une personne seule, prendre la relève d'une entreprise. Certes, ce modèle présente des défis importants, mais lorsqu'il est bien encadré et préparé, il est un gage de réussite.

À lire aussi:
Ne pas chercher ailleurs ce qu'on a sous les yeux
Une relève à la vitesse grand V
Assurer la continuité malgré un coup dur
L'art de fusionner deux cultures d'entreprise
Devenir actionnaire avant de prendre la relève
Deux têtes valent mieux qu'une

La majorité des finalistes du neuvième concours Les Médaillés de la relève 2015 sont des repreneurs d'entreprises en équipe. «On voit effectivement de plus en plus souvent des sociétés dont la relève est assurée par une équipe et non par une personne seule», observe Sonia Boisvert, associée, services aux sociétés privées, chez PricewaterhouseCoopers (PwC).

Plusieurs raisons sous-tendent le phénomène. «L'environnement des affaires est devenu très complexe. Les entreprises ont donc besoin d'une équipe qui compte sur des expertises diversifiées», estime Maria Serignese, vice-présidente associée, groupe transfert d'entreprise, à la Banque Nationale.

Le coût des transactions et des mises de fonds exigées sont aussi en cause. «Plus le prix de vente est élevé, plus la question du financement pousse naturellement les repreneurs à regrouper leurs forces», poursuit Mme Serignese.

Le réflexe de former des équipes de relève était moins fréquent il y a plusieurs décennies. «Les générations X et Y ont moins de difficulté à partager le pouvoir. Elles font naturellement beaucoup de choses en équipe. Elles voient dans la reprise d'une entreprise en équipe une façon de partager les responsabilités et de passer plus de temps avec leur famille», explique Luis Felipe Cisneros Martinez, professeur agrégé et directeur de l'Institut d'entrepreneuriat Banque Nationale - HEC Montréal.

À tel point que plusieurs choisissent même de codiriger l'entreprise. Au lieu de nommer un président et de donner d'autres responsabilités (vice-présidence, direction de service, etc.) au reste de l'équipe, certains préfèrent être mis sur un pied d'égalité et prendre les décisions stratégiques ensemble.

À lire aussi:
Ne pas chercher ailleurs ce qu'on a sous les yeux
Une relève à la vitesse grand V
Assurer la continuité malgré un coup dur
L'art de fusionner deux cultures d'entreprise
Devenir actionnaire avant de prendre la relève
Deux têtes valent mieux qu'une

À la une

Bourse: nouveaux records pour le Dow Jones et le S&P 500 à Wall Street

Mis à jour à 17:10 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto est en hausse et les marchés américains sont mitigés.

À surveiller: Microsoft, Apple et Dollarama

Que faire avec les titres de Microsoft, Apple et Dollarama? Voici quelques recommandations d’analystes.

Bourse: les gagnants et les perdants du 28 mars

Mis à jour à 17:54 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.