NOUVEAUX VISAGES

Publié le 01/11/2008 à 00:00

NOUVEAUX VISAGES

Publié le 01/11/2008 à 00:00

Ils ont entre 26 et 32 ans, ils ont beaucoup de talent et ils sont ambitieux. Leur carrière débute à peine, et ils se taillent déjà une place dans leur organisation, dans le monde des affaires, et même dans la société puisque plusieurs font du bénévolat. Commerce vous fait découvrir six jeunes à surveiller.

"J'ai choisi ma profession sur le coin de la table, à la cafétéria du cégep ! avoue Kim Valcourt. À cet âge-là, ce n'est pas facile de décider ce que l'on fera dans la vie." Heureusement, la jeune femme est douée, toutes les portes lui sont ouvertes. Elle opte pour le génie, inspirée par son père, un ingénieur en mécanique. "Je savais que cette formation pouvait me mener à plusieurs postes de gestion. Mon père, lui, faisait de la gestion de projets, et cela semblait intéressant."

Une décennie, quelques prix et deux diplômes plus tard, Kim Valcourt fait de la gestion de projets. Et ce, pour une des plus grandes sociétés de transport en Amérique du Nord, le CN. Elle fait partie d'une équipe qui soutient les autres services lors de leurs démarches de réingénierie. Pour son premier mandat, il y a un an, son employeur l'envoie à Edmonton, le centre névralgique des activités ferroviaires du CN. Elle supervise le programme de gestion garantie des livraisons de wagons vides. Il faut trouver un moyen de livrer aux clients leur wagon à temps et selon les conditions promises.

Gérer des projets, c'est d'abord gérer des êtres humains. C'est ainsi que Kim Valcourt perçoit son métier. "Avant de résoudre un problème, il faut créer un lien de confiance avec l'équipe. Je consacre beaucoup de temps à communiquer les objectifs, les changements, et à recueillir les idées de chacun pour que le tout soit cohérent et accepté de tous." Femme d'action et de communication, son admiration va vers ceux qui en font autant. "J'aime bien Laure Waridel, la cofondatrice d'Équiterre. C'est une fille de ma génération qui croit qu'elle peut faire une différence et qui agit. Tout cela, en restant calme et posée."

Si Kim Valcourt admire le calme de Laure Waridel, sa carrière à elle est tout sauf calme. Dès qu'elle a reçu son diplôme, il y a cinq ans, elle a travaillé deux ans pour la plus importante firme de consultants du monde - McKinsey -, fait un MBA - elle a fini première de sa promotion -, oeuvré six mois pour une PME et rejoint les rangs du CN. Tout cela sans compter un stage de quatre mois à la NASA, grâce à une bourse du Conseil national de la recherche du Canada (CNRC). "Ce stage m'a appris à observer la plus grande rigueur dans tout ce qui m'est important, tant au travail que dans ma vie privée. La rigueur est la qualité numéro un pour durer en entreprise."

Le mois prochain, la jeune femme prend une pause pour mettre au monde son premier enfant. Un temps d'arrêt pour profiter de son nouveau bonheur, mais aussi pour réfléchir à la suite de sa carrière. Entre les distinctions et les promotions, son mot d'ordre a toujours été l'action. Comment envisage-t-elle la suite ? Son talent et ses ambitions la mèneront-ils vers d'autres cieux ? "Je ne crois pas. J'ai le devoir de contribuer au milieu qui m'a donné l'occasion de recevoir une éducation de première qualité. Et ce milieu, c'est le Québec", termine-t-elle. Rendez-vous dans un an pour la suite.

Coordonnateur aux affaires internes de la Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAÉCUM), rédacteur en chef du journal étudiant de son cégep, vice-président du comité international des jeunes du Parti québécois... "J'ai même siégé au conseil de la radio étudiante, CISM-FM 89.3." Ce touche-à-tout aurait pu devenir gestionnaire, journaliste ou même politicien. Il a arrêté son choix sur le droit.

Au cabinet Robinson Sheppard Shapiro, Philippe-André Tessier pratique le droit du travail. Une spécialité qu'il a choisie dans la foulée de son militantisme étudiant. "Au cours de ces années, je me suis initié aux relations entre les étudiants et le gouvernement. À mes débuts sur le marché du travail, j'ai compris que ces relations sont souvent à l'image de celles qui existent entre employeurs, employés et lois de l'État. Dans les deux cas, on y traite de ce qui est acceptable et de ce qui ne l'est pas."

Un dossier dont il est particulièrement fier est la cause Milazzo vs Autocar Connaisseur et Motor Coach Canada présentée au Tribunal canadien des droits de la personne. Le chauffeur Salvatore Milazzo remettait en cause l'exigence de l'entreprise qui lui demandait de passer régulièrement des tests de dépistage d'alcool et de drogues. Philippe-André Tessier représentait l'entreprise et les juges ont tranché en faveur de celle-ci - un jugement plutôt rare dans de tels cas. La politique de l'entreprise a été maintenue, avec quelques modifications mineures.

Si le parcours militant de Philippe-André Tessier correspond à celui de plusieurs jeunes, cet avocat reste un oiseau rare. Alors que sa génération butine d'une entreprise à l'autre, cet avocat ne souhaite qu'une chose : rester chez son employeur actuel aussi longtemps que celui-ci aura besoin de ses services. Ses patrons acceptent et encouragent même le fait qu'il ait plusieurs cordes à son arc, ce qui convient parfaitement à celui qui a gardé l'habitude de mener plusieurs vies de front. En ce moment, il est président du Jeune Barreau de Montréal. Un mandat impossible à remplir sans l'horaire de travail flexible que lui permet son employeur. Et sans une bonne capacité d'organisation. "Les nombreuses tâches qui m'étaient confiées dans les associations m'ont appris à gérer mon temps de façon optimale. J'arrive à conjuguer emploi, loisirs et famille sans perdre la tête."

Mais encore ? D'ici cinq ans, il signera un livre. La rédaction en est déjà entamée. Un roman ? Un recueil de poésie ? "Non, non et non ! Ce sera une sorte de bible sur la pratique du droit du travail. Une référence sur des aspects moins connus de cette pratique pour les futurs avocats et même pour ceux qui pratiquent actuellement dans ce domaine."

L'ancien militant rêve-t-il parfois d'un retour dans le feu de l'action ? Non, bien que l'homme qu'il admire le plus soit un politicien. "René Lévesque m'inspire pour sa simplicité et sa capacité d'écouter les gens autour de lui. Il influence ma façon de travailler et chaque fois que je m'écarte de ses principes, je m'efforce d'écouter davantage mes clients et de faire en sorte que tout reste simple."

"Je suis un workaholic par défaut. Je sais bien qu'il y a des sacrifices importants à faire en début de carrière pour gagner la confiance de son employeur. Mais un jour, j'aurai quelques heures de plus pour dormir..." Nicolas Brunet aura aussi une "belle petite famille et je voyagerai régulièrement pour mon emploi, tout cela à Montréal !"

Pour l'instant, il passe 80 à 100 heures par semaine cloué à son écran d'ordinateur. Un travail de moine qui permet à ses clients de se présenter bien armés devant la direction et le conseil d'administration. Il leur fournit les rapports d'évaluation et d'analyse financière qui appuient leurs projets de fusions ou d'acquisitions. On y trouve même une solution de rechange stratégique à la fusion ou à l'acquisition.

Les fusions/acquisitions sont la spécialité de la firme Rothschild & Sons, Canada, pour laquelle Nicolas Brunet travaille. Il y est associé. Son travail consiste à guider les analystes dans leurs mandats. C'est à lui que revient ultimement la responsabilité du contenu des rapports.

Avant de faire le saut chez Rothschild & Sons, il a passé quatre ans chez BMO. "C'est la possibilité de contribuer à des transactions canadiennes hors frontières qui m'a attiré chez Rothschild."

Au cours des dernières années, il a collaboré à des dossiers aussi stratégiques que l'offre hostile d'Alcoa pour l'achat d'Alcan (son client était Alcoa), d'un montant d'environ 40 milliards de dollars, et la défense et la vente d'Atlas Cold Storage dans le cadre de l'offre hostile d'Emskip, qui s'élevait à 583 millions de dollars. "La valeur de ces transactions ne m'impressionne plus tellement. Quel que soit le montant en jeu, j'ai un travail à faire, et j'applique la même rigueur aux transactions de 500 millions qu'à celles de plusieurs milliards."

Appliqué et méticuleux, Nicolas Brunet l'était déjà étudiant. Une moyenne parfaite de 4/4 dans ses dix cours de finance lui a valu le prix Marsh and McLennan, remis au finissant s'étant le plus démarqué sur le plan de l'excellence des résultats dans la branche finance. Faut-il s'étonner que ses modèles soient deux prix Nobel de mathématiques ! "J'ai un respect immense pour Franco Modigliani et Milton Miller, récipiendaires du prix Nobel de mathématiques (1990) pour leurs théories financières. Celles-ci forment le fondement de la finance d'entreprise d'aujourd'hui. Des concepts de base avec lesquels je travaille tous les jours."

L'étudiant studieux devenu "workaholic par défaut" a tout de même une vie en dehors du travail, et il en consacre une partie à adoucir la vie de personnes atteintes du cancer. Bénévole actif au sein de la Fondation du cancer depuis 2007, il est responsable d'une collecte de fonds pour l'achat de nouveaux équipements pour le transport des malades. "Ils pourront ainsi bénéficier d'une meilleure qualité de transport pour effectuer le trajet aller-retour de la maison à l'hôpital pour leurs traitements."

Steve Bernier travaille pour la plus importante entreprise de collectes de fonds en Amérique du Nord. En tant que vice-président marketing chez eFundraising.com, division QSP, il fait la promotion des services de collecte de fonds auprès d'écoles et d'organisations partout en Amérique du Nord. Cette société, autrefois sous la bannière Reader's Digest et nouvellement acquise par le conglomérat Time Warner, emploie plus de 500 vendeurs en Amérique du Nord. Elle traite avec plus de 25 000 écoles.

Le fonctionnement de eFundraising.com est simple. Les professeurs qui désirent recueillir des fonds pour les activités de leur classe s'inscrivent au programme de eFundraising.com et reçoivent une trousse gratuite qui comprend une gamme de produits à proposer à des donateurs éventuels. On parle ici du traditionnel chocolat, bien sûr, mais aussi d'un produit plus original : le "gratteux", où celui qui gratte donne le montant qui apparaît sur son billet. eFundraising perçoit un montant fixe de la vente de ces produits par ses clients.

En ce moment, Steve Bernier se consacre au développement du site Internet. Il s'affaire à développer du matériel de promotion, la fameuse trousse gratuite que les clients pourront bientôt se procurer directement en ligne.

Ses connaissances en collecte de fonds, Steve Bernier ne les met pas seulement au profit de son employeur. Depuis 2005, il est membre du conseil de l'organisme Jeunesse, J'écoute pour lequel il est le responsable principal d'une campagne dont les revenus serviront en grande partie à améliorer les services Internet offerts sur le site de l'organisme. En 2007, il a consacré plus de 500 heures à cette cause, ce qui lui a valu le titre de bénévole de l'année. "Nous avons déjà récolté 4,7 des 7,5 millions de dollars visés par l'organisation", dit-il fièrement.

Jeunesse, J'écoute ne sera pas le seul organisme à profiter des talents de Steve Bernier. "Je veux prendre ma retraite à 50 ans. Dans la vie, il y a bien plus que le travail. Je vais aider ceux qui n'ont pas eu autant de chance que moi en m'engageant dans des causes qui me tiennent à coeur. Et il y en a beaucoup !"

Mais, d'ici là, Steve Bernier a un rêve à réaliser : se lancer en affaires. Et s'il a des hésitations au moment de faire le saut, il pourra toujours s'inspirer de son modèle : L. Jacques Ménard. "Ce grand homme n'a jamais eu peur de ses opinions. Quand la situation l'a exigé, il n'a pas hésité à lancer un cri d'alarme aux Québécois pour qu'ils se donnent un projet de société."

Son appartement bureau du Vieux-Montréal ressemble à une succursale de la Maison de la Presse Internationale. Simon Lanoie lit tout ce qui s'écrit sur l'environnement, plus particulièrement tout ce qui traite des émissions toxiques des entreprises. Ses publications préférées : Trading Carbone et Environmental Finance.

Au milieu de ces magazines, une chatte se promène et joue avec tout ce qui lui tombe sous la patte. Son propriétaire, lui, n'a pas le temps de jouer. Depuis la fondation de son entreprise en 2005, Simon Lanoie oeuvre dans un secteur au coeur d'un enjeu crucial du 21e siècle : les émissions de gaz carbonique. Il s'intéresse aux crédits de carbone, ces unités qui se négocient entre entreprises polluantes et entreprises moins polluantes. Cette Bourse permet aux bons citoyens corporatifs de profiter de leur bonne conduite, et force les autres à payer le prix de leur impact environnemental. Par un jeu d'équilibre, ce système vise une réduction globale des gaz à effet de serre (GES), plutôt que de faire du du cas par cas.

Afin de se préparer au futur marché canadien du carbone, le jeune homme a étudié les rouages de l'European Union Emissions Trading Scheme, une référence dans le domaine des échanges de crédits de carbone.

Le gouvernement canadien, pour sa part, a fixé une cible en termes d'intensité d'émissions de CO2, au moyen d'une loi qui entrera en vigueur le 1er janvier 2010. Les crédits de carbone s'échangeront à la Bourse de Montréal. Carbone Finance Intel conçoit des stratégies pour aider les entreprises et les municipalités à participer à ce marché. "Nous les accompagnons aussi dans les diverses étapes qui mènent à la monétisation de leur réduction d'émissions de gaz", explique le jeune homme au look aussi branché que le quartier dans lequel il a élu domicile.

Simon Lanoie a une spécialité aussi rare que pointue : la finance environnementale. Sa firme offre des solutions de financement pour des projets environnementaux. Il propose à ses clients la gestion de leur risque carbone grâce à l'utilisation de produits dérivés, offerts par le Marché Climatique de Montréal. L'utilisation de contrats à terme fixe le prix de vente des unités de crédits de carbone, et permet ainsi le financement d'une partie des coûts d'investissement du projet, d'où l'expression "finance environnementale".

C'est son intérêt pour l'échange des commodités (café, maïs, sucre, etc.) sur le marché boursier qui l'a amené à s'intéresser au marché des crédits de carbone. "Avant de me lancer en affaires, j'ai travaillé pour la Banque Royale. J'étudiais quotidiennement le mouvement des devises. Ma curiosité s'est portée sur les fonds communs qui négocient l'or et les métaux précieux, et sur les titres pétroliers. Mon intérêt a évolué vers les ressources énergétiques, puis vers une nouvelle commodité : le carbone."

Le jeune homme surfe-t-il sur une mode en visant l'environnement ? Cela ne semble pas son style, quand on sait qu'il s'est choisi comme modèle le gourou de l'investissement, Warren Buffett. "Warren Buffett ne s'est jamais fait prendre par la mode des entreprises dot.com au début des années 2000. Ce personnage a survécu à de nombreux cycles économiques grâce à la rigueur de ses choix d'investissement. Warren Buffett est un modèle de constance et de sagesse. Des qualités que j'essaie d'appliquer tous les jours dans mes affaires, et même dans ma vie personnelle."

Simon Lanoie prévoit inscrire sa société en Bourse d'ici 2011. Et la faire croître sans quitter Montréal. "Je veux faire ma vie ici. Les télécommunications me permettent de tout faire de mon bureau. Et puis, les filles de Montréal sont les plus jolies du monde !"

"Je propose des idées, beaucoup d'idées. Et ça ne me dérange pas qu'on ne les prenne pas toutes, j'en ai toujours d'autres à suggérer." Grâce à cette attitude, Jonathan Plourde a assuré l'intérim du bureau de Montréal de Manpower Professional d'août à décembre 2007. "Il n'y avait pas de directeur, alors j'ai pris les devants et j'ai assumé ces fonctions." À l'époque, il est directeur du développement des affaires depuis à peine un an, "un beau mot qui signifie vendeur !" dit-il en riant. Depuis le 1er août dernier, le jeune homme de 27 ans est officiellement directeur du bureau.

Sa promotion rapide, il la doit à sa performance pendant l'intérim, bien sûr. Mais il y a plus. De tous les directeurs canadiens du développement des affaires de Manpower Professional, il est celui qui a décroché le plus de mandats en 2007-2008.

Manpower Professional est une division de Manpower, une immense firme de recrutement et de formation qui travaille avec plus de 400 000 clients répartis dans 80 pays. Manpower Professional est responsable des mandats du secteur des technologies de l'information. Un secteur où la concurrence joue dur, reconnaît Jonathan Plourde. Mais le jeune homme en a vu d'autres. Il a fait ses classes chez Canon, une multinationale qui connaît elle aussi le sens du mot concurrence. Il y était responsable des comptes d'entreprises. Un emploi qui lui a tout appris des rouages de la vente. "Chez Manpower aussi, nous faisons de la vente. De la vente de talents, et pas de photocopieurs évidemment, mais j'ai vite compris que de la vente, c'est de la vente. Les stratégies et les tactiques à la base de mon travail de vendeur chez Manpower et de mon ancien emploi chez Canon sont très similaires."

Si Jonathan Plourde aime la vente, il aime encore plus les affaires en général. "Les affaires, c'est 50 % de marketing et 50 % de tout le reste", dit-il. Pas étonnant qu'il ait été conquis par la philosophie de Gabriel Bouchard, le fondateur du site de recrutement Monster, aujourd'hui vice-président de Workpolis. "En conférence, il a déclaré que pour faire de l'argent, il faut investir. C'est un véritable entrepreneur, quelqu'un qui a une vision à long terme." Il fait une pause et ajoute : "Voilà qui est rassurant. Cela prouve qu'il n'y a pas que des gestionnaires cheap qui pensent qu'on peut obtenir un rendement sans investir !"

Malgré son ascension rapide, Jonathan Plourde sait qu'il n'a pas fini d'apprendre. La prochaine étape : un MBA. "Manpower est une gigantesque entreprise qui offre de bonnes possibilités d'avancement. Je veux en profiter au maximum, car j'ai de grandes ambitions."

Et de l'assurance, ce jeune homme n'en manque certes pas. Ainsi, à propos de sa demande d'admission à l'école de gestion John Molson de l'Université Concordia, il dit : "Il ne devrait pas y avoir trop de problèmes. Je suis un bon candidat". Confiant, mais aussi conscient de sa situation privilégiée. Bénévole à la fondation "Nourrir un enfant", il travaille à une campagne de collecte de fonds de 300 000 dollars. Cette somme sera redistribuée à différentes organisations préoccupées par le sort des jeunes du Québec. "Il vient un moment dans la vie où l'on ressent le besoin d'aider ceux qui n'ont pas eu les mêmes chances que nous. Pour moi, ce moment, c'est maintenant !" dit celui qui est devenu papa pour la première fois le mois dernier.

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