Next 36 : le ROC tente de séduire les jeunes entrepreneurs québécois


Édition du 20 Juin 2015

Next 36 : le ROC tente de séduire les jeunes entrepreneurs québécois


Édition du 20 Juin 2015

Par Matthieu Charest

Les entrepreneurs David Bureau et Guillaume Laliberté s’affairent à créer un traitement de texte intelligent au sein de l’accélérateur torontois Next 36.

Ce n'est pas la première fois que ce qui est reconnu au Canada anglais peine à percer au Québec, et vice versa. À sa cinquième année d'existence, l'accélérateur torontois Next 36 ne fait pas exception. Si le programme destiné aux jeunes entrepreneurs s'est taillé une belle réputation dans le ROC, sa notoriété frôle le néant dans la Belle Province.

Pour les organisateurs, la sous-représentation de la province a trop duré. «C'est vrai que nous sommes très centrés sur l'Ontario, mais nous faisons de notre mieux pour recruter au Québec», explique Jon French, directeur des communications de Next 36, à Les Affaires, lorsque nous l'avons rencontré dans ses bureaux situés rue Bloor, en plein coeur de la Ville reine.

À preuve, Next 36 participera au Festival international du startup, à Montréal, du 15 au 18 juillet 2015. Elle y organisera aussi pour la première fois un concours dont le vainqueur obtiendra une place dans la cohorte 2016 du programme.

Le duo de feu

Nous avons profité de notre passage dans la métropole canadienne pour donner rendez-vous à deux des six Québécois de l'édition 2015. Point de rencontre : le campus de l'Université de Toronto, qui leur sert de quartier général. David Bureau et Guillaume Laliberté, deux Estriens de 22 ans, n'en sont pas à leur première entreprise ni à leur première collaboration.

«Ça fait sept ans qu'on se connaît, raconte David, qui vient de finir son bac en finances à l'Université de Sherbrooke. Nous nous sommes rencontrés au cégep et nous avons déjà lancé trois entreprises ensemble.»

De l'Université de Sherbrooke, Guillaume Laliberté est reçu à l'université Harvard, à Boston, pour y faire un baccalauréat en génie informatique. «Je me suis promis de ne plus lancer d'entreprises pendant mes études, je ne ferai plus cette erreur-là, se dit-il alors. Mais deux semaines plus tard, j'ai rencontré un étudiant de Stanford, et je l'ai rejoint dans sa start-up...» S'ensuivent des allers-retours entre Boston et la Californie.

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