Un réseau social virtuel qui décide de tenir une rencontre " réelle ", n'est-ce pas paradoxal ? C'est pourtant ce que feront les membres de LinkedIn Québec, en organisant un 5 à 7 à l'hôtel W, le 19 mai.
" L'initiative vient des membres, explique Simon Hénault, le fondateur de LinkedIn Québec. Ceux-ci sont très actifs, ils initient de nombreuses discussions en ligne. Au cours de l'une d'elles, quelqu'un a lancé Ce serait bien de se rencontrer. En quelques minutes, il a reçu 138 réponses positives ! "
Yannis Corre, président de Propheo, sera présent. " Grâce aux échanges sur LinkedIn, je sais ce que font chacun des membres, ce qu'ils pensent et à quoi ils ressemblent physiquement. Ce soir-là, j'irai directement vers ceux qui m'intéressent. Ce sera bien plus efficace qu'un 5 à 7 traditionnel. " Sylvie Cajelait, consultante en communications, ajoute, " Dans un 5 à 7, vous passez 30 minutes seul avec votre verre à la main, puis un fâcheux vous monopolise 30 minutes et quand vous trouvez quelqu'un d'intéressant, c'est fini ! Faire connaissance au préalable par l'entremise d'un réseau social évite de perdre son temps. "
Évidemment, il y a un risque... " Dans les groupes de discussion virtuels, vous écrivez, il y a donc un élément de réflexion que vous n'avez pas lors d'une discussion face-à-face, dit Lyne Chartier, spécialiste en financement par crédit-bail de Groupe Financier Laplante. Vous pourriez trouver les gens plus intéressants sur le Net. " Le 5 à 7 ne disparaîtra pas de sitôt, affirme Simon Hénault, les réseaux sociaux lui donnent simplement une autre allure.