La santé mobile: appareils et services médicaux ambulants, connectés ou miniaturisés


Édition du 15 Novembre 2014

La santé mobile: appareils et services médicaux ambulants, connectés ou miniaturisés


Édition du 15 Novembre 2014

Par Matthieu Charest
Si les applications des appareils de Handyem sont plus simples, elles conviennent très bien à une large partie des utilisateurs de cytométrie, entre autres pour des tests de routine. Forcément, c'est beaucoup plus abordable. «C'est facilement une dizaine de fois moins cher, explique le président. Le prix peut être de 30 000 à 40 000 $ au lieu du quart d'un million de dollars.»

En outre, la délocalisation des analyses permet de réduire le temps d'attente avant la réception des résultats, puisque le temps de transport est diminué, ce qui empêche en outre la dégradation des échantillons.

Pour le moment, l'entreprise de Québec s'adresse aux chercheurs ou aux secteurs (dont celui de la biologie marine) qui ne sont pas soumis à des réglementations aussi strictes que ne l'est le domaine de la santé. Dès qu'un appareil sert au diagnostic d'un patient, des approbations sont requises.

«Vendre aux cabinets de médecins, ce serait l'aboutissement de notre vision. Mais on va percer ce marché avec des partenaires. C'est très complexe d'y arriver», ajoute-t-il, notamment parce que les investisseurs sont moins nombreux au Québec qu'ailleurs. M. Chandonnet s'apprête d'ailleurs à passer quelques mois dans un accélérateur technologique à Boston. «On va m'assigner une équipe de mentors et j'aurai accès à toute la communauté financière de la ville.»

Les innovations qui découlent des sciences de la vie comptent parmi les plus ciblées de la part des grands investisseurs. «C'est beaucoup plus vaste que la pharmaceutique. Les appareils médicaux, surtout s'ils peuvent être commercialisés sur des marchés non réglementés, sont intéressants. Dès que vous posez un diagnostic, il vous faut l'approbation des autorités. Dans le secteur privé, le cycle décisionnel est plus rapide», dit Dominique Bélanger, vice-président, investissements et partenariats de l'équipe capital de risque à la Banque de développement du Canada.

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