La France sur le mode de la séduction


Édition du 19 Avril 2014

La France sur le mode de la séduction


Édition du 19 Avril 2014

Par Suzanne Dansereau

Dans la foulée de l'Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l'Europe, les entreprises québécoises auraient intérêt à se positionner en Europe, un marché de 500 millions d'habitants. «L'Europe va mal, mais cela va changer, a dit Jean Charest, lors d'un discours prononcé à la Convention d'affaires France-Canada, qui s'est déroulée fin mars. Et la porte d'entrée de l'Europe, pour nous, c'est la France», a ajouté l'ex-premier ministre du Québec.

Tout comme le gouvernement québécois cherche à recruter des immigrants et des entreprises en France, le gouvernement français veut profiter de cet accord qui devrait être ratifié en 2015 pour attirer des firmes canadiennes chez lui.

Il y a entre le Canada et la France un déséquilibre que l'on veut réparer, en matière d'investissements et de commerce.

Lors de la Convention d'affaires France-Québec, l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII) au Canada - un organisme dont le bureau canadien est à Toronto - a fait une présentation sur l'attrait de la France pour les entreprises en technologies de l'information. «Après San Francisco et la Silicon Valley, il y a le French tech», a plaidé Melisande Roche, directrice du développement des affaires en TIC de l'agence. Elle faisait référence à ce nouveau programme, appelé French Tech, semblable à l'initiative des gazelles au Québec, et qui vise à attirer des start-ups et des investissements en TI. L'initiative prévoit 215 millions d'euros (326 M $ CA) de soutien de l'État français, notamment sous forme de subventions pour des programmes «d'accélération de croissance». Mme Roche a vanté la main-d'oeuvre française «très productive» et un système administratif «en voie d'être simplifié» pour les entreprises. «La France se veut la plaque tournante de l'Europe pour les investissements, notamment en TI», a-t-elle affirmé. Chose certaine, certains acteurs québécois se positionnent en France. Comme Desjardins, qui a ouvert un bureau à Paris voilà deux ans pour accompagner les sociétés québécoises en Europe et européennes au Canada. Les activités de la banque ont doublé depuis son implantation.

À la une

Gain en capital ou être né pour un petit pain

«L’augmentation de la tranche imposable sur le gain en capital imposée par Ottawa et Québec est une mauvaise idée.»

Gain en capital: ne paniquez pas!

Édition du 10 Avril 2024 | Charles Poulin

IL ÉTAIT UNE FOIS... VOS FINANCES. Faut-il agir rapidement pour éviter une facture d'impôt plus salée?

Budget fédéral 2024: Ottawa pige 19,4G$ dans les poches des ultrariches et des entreprises

16/04/2024 | Denis Lalonde

BUDGET FÉDÉRAL 2024. La mesure devrait servir à éponger le déficit de 39,8 G$ prévu pour 2024-2025.