La Banque TD veut devenir la troisième institution financière du Québec

Publié le 13/03/2010 à 00:00

La Banque TD veut devenir la troisième institution financière du Québec

Publié le 13/03/2010 à 00:00

La Banque TD gagne en visibilité au Québec. En cinq ans, elle a embauché 1 500 personnes et a ouvert 24 succursales. L'institution financière devient cette année le commanditaire principal du Festival international de jazz de Montréal, remplaçant General Motors.

Responsable de la stratégie de croissance de Groupe financier Banque TD au Québec, Bernard Dorval, chef de groupe, Assurance et développement international, nourrit l'objectif d'ouvrir de 15 à 20 succursales et d'occuper la troisième place dans le marché québécois. Nous l'avons rencontré à la succursale de la rue Saint-Jacques, dans le Vieux-Montréal.

Les Affaires - La Banque TD fête ses 150 ans au Québec. Quelle place occupe-t-elle dans le marché québécois ?

Bernard Dorval - Le Groupe financier TD, c'est aujourd'hui 104 succursales au Québec, et 4 300 employés. C'est 125 bureaux commerciaux (courtage, services aux entreprises et assurances), dont bientôt cinq centres de services bancaires aux entreprises. Deux de nos produits sont gérés à partir du Québec pour l'ensemble du Canada, soit l'assurance auto et habitation, et le financement à l'exportation.

Depuis 2004, nous avons au Québec une stratégie de croissance accélérée qui s'est traduite par des investissements et des embauches. À terme, nous voulons devenir la troisième institution financière en importance de la province [après Desjardins et la Banque Nationale]. En 2010, nous sommes probablement la cinquième, grâce à une part de marché d'environ 6 %. En 2004, nous étions la septième. Je suis très fier de nos progrès.

L.A. - Pourquoi TD n'était-elle pas présente comme elle aurait dû l'être au Québec avant 2004 ?

B.D. - Avant la fusion avec Canada Trust, en 2000, TD était la plus petite des cinq grandes banques canadiennes. Cela limitait sa capacité d'expansion. Les efforts de la banque étaient orientés vers l'Ontario. Nous avions cessé d'investir au Québec. Nos priorités étaient ailleurs. Au fil des ans, nous sommes devenus une institution méconnue des Québécois.

L.A. - Et maintenant ?

B.D. - Depuis l'an dernier, nous nous occupons de la progression de nos produits, ainsi que de notre réseau de succursales bancaires. Des produits comme les services bancaires commerciaux, la gestion de patrimoine, Valeurs mobilières TD, le service de prêts aux particuliers, les assurances et les cartes de crédit. Nous atteindrons nos objectifs en embauchant du personnel et en ouvrant des bureaux, dans des succursales qui existent déjà, ou en construisant des établissements spécifiques. C'est un peu ce que nous faisons en ce moment pour les centres de services bancaires destinés aux entreprises.

L.A. - TD a augmenté le nombre de ses succursales québécoises de 30 % en cinq ans, le rattrapage est-il terminé, ou en ouvrirez-vous d'autres ?

B.D. - Les résultats de nos nouvelles succursales du Québec sont en moyenne meilleurs que celles ouvertes ailleurs au Canada. Selon nous, cela montre que notre proposition d'affaires, axée sur des heures d'ouverture prolongées et sur une offre de services bancaires confortables, est bien reçue au Québec.

Pour répondre à votre question, oui, il y aura d'autres succursales. Nous ne les ouvrirons peut-être pas au même rythme, mais il y a de la place pour 15 à 20 succursales supplémentaires au Québec, principalement à l'extérieur de l'île de Montréal et de la région métropolitaine de Québec, où nous sommes déjà présents. C'est certain que nous voudrons nous implanter dans certains marchés régionaux où nous sommes encore absents.

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