L'entreprise, socle de prospérité

Offert par Les Affaires


Édition du 22 Novembre 2014

L'entreprise, socle de prospérité

Offert par Les Affaires


Édition du 22 Novembre 2014

Par Robert Dutton
Premier constat : il reste, en chacun de nous, un vieux fond de chasseur-cueilleur - cet ancêtre préhistorique qui prélevait une richesse qu'il n'avait pas produite. Pourtant, depuis que l'Homme a commencé à cultiver la terre et à élever des animaux, la richesse ne se prélève plus, elle se crée. Or, la création de richesse est un exercice qui est toujours à recommencer, à seule fin de maintenir le niveau de vie. Si on veut en plus accroître son niveau de vie, il faut arriver à le faire de façon toujours plus productive.

Deuxième constat : une proportion élevée de Québécois semble mal comprendre que l'entreprise est essentielle à la création de richesse et, surtout, à l'enrichissement par l'accroissement de la productivité. Depuis les travaux du prix Nobel d'économie Ronald Coase dans les années 1930, nous comprenons que l'entreprise existe parce qu'elle réduit les «coûts de transaction» : elle simplifie l'organisation du travail, la prise de décision, l'investissement. Et elle permet l'imputabilité du résultat d'ensemble à un patron. L'entreprise mobilise et solidarise le capital, le travail et le savoir vers l'accomplissement efficace et productif de sa mission. La recherche de productivité est la seule raison d'être de l'entreprise. Et le système concurrentiel assure que la croissance de cette productivité soit pour l'entreprise une condition de survie à long terme. Bref sans entreprise, pas de création de richesses.

Troisième constat : une majorité de Québécois ne comprennent pas à quel point l'entreprise ne fait pas que créer de la richesse ; elle la distribue.

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