L'agent libre


Édition du 28 Octobre 2017

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Édition du 28 Octobre 2017

Le 26 août, fidèle à la tradition, Stephen Bronfman invite famille et amis à un grand barbecue à sa ferme de La Conception, dans les Laurentides. Le clou de la journée : une partie de baseball à laquelle petits et grands peuvent participer. « Les enfants adorent ça », souligne l'homme d'affaires. Sans doute pas autant qu'un de ses invités, Mitch Garber, 53 ans. À proximité d'un terrain de balle, ce nostalgique des Expos et de la dynastie du Canadien retombe en enfance.

Le plaisir ne fait pourtant que commencer. Le soir, alors que la plupart des invités sont partis, Garber s'incruste chez les Bronfman pour regarder en direct à la télé l'un des événements sportifs les plus attendus des dernières années : le combat de boxe entre la légende de la discipline Floyd Mayweather et Conor McGregor, détenteur du titre des poids légers de l'UFC (arts martiaux mixtes).

Quand l'annonceur claironne le poids officiel de Mayweather, 149 livres et demie, le président du conseil d'administration du Cirque du Soleil bondit de son siège. « Il criait : "Floyd Mayweather, 149 livres et demie ! Mitch Garber, 149 livres et demie !" » raconte en riant son ami Stephen Bronfman, président de Claridge. Et quand Mayweather remporte finalement le combat au 10e round par K.-O. technique, M. Garber crie de plus belle.

Capital de sympathie

L'anecdote n'est pas seulement révélatrice du gabarit de l'Anglo-Montréalais, qu'on compare à celui de l'ancien porte-couleurs du Canadien David Desharnais, un joueur étonnamment petit (1,70 m - 5 pi 7 po) pour la Ligue nationale. Elle met aussi en lumière un homme sans complexes habité par une passion viscérale pour les sports.

Elle nous rappelle également le type fort sympathique que les Québécois ont découvert à Dans l'oeil du Dragon. Sous les traits d'un ange investisseur, ce qu'il n'est pas dans la vie, Mitch Garber a rapidement séduit le public avec son accent charmant et ses conseils avisés. Durant son passage à l'émission en 2015 et en 2016, l'investisseur a su faire preuve de compassion sans être mièvre, s'est montré direct sans être brutal et, contrairement à des collègues sur le plateau, n'a jamais été condescendant envers les participants. Aux yeux du public francophone, pour lequel il était jusque-là un parfait inconnu, son fauteuil de Dragon n'a jamais été tout à fait comblé après son départ.

Depuis, Mitch Garber investit son capital de sympathie et financier dans l'avancement de causes qui lui sont chères : rapprocher les communautés juive, anglophone et francophone de Montréal, promouvoir la métropole, participer au progrès de la recherche médicale, améliorer la réussite scolaire, lutter contre la pauvreté. Et valoriser les exploits des gens d'affaires.

Il fait ce qu'il veut. En effet, Mitch Garber est libre comme l'air ! À la tête d'une fortune qui se chiffre en centaines de millions de dollars, le Montréalais a quitté le 6 octobre dernier, son occupation principale la direction de Caesars Interactive et de Caesars Acquisition, maintenant fusionnées à leur société mère, Caesars Entertainment.

Motivé par l'argent... et plus

Bien qu'il ait quitté les plateaux de télé, M. Garber ne s'est pas éloigné des projecteurs pour autant. Ses exploits en affaires et ses prises de position continuent d'alimenter la chronique. Tous ont encore en tête le coup fumant qu'il a réalisé l'année dernière en vendant à un consortium chinois la société de jeux en ligne Playtika, alors dans le giron de Caesars Interactive, pour la somme de 4,4 milliards de dollars américains. La firme de jeux israélienne avait été acquise pour 110 millions de dollars américains en 2011, une transaction à laquelle avait participé Mitch Garber en investissant 1 M$ US de sa poche. À la revente, il s'est enrichi de plus de 210 M$ US (en plus de faire plusieurs nouveaux millionnaires au passage), ce qui lui a valu une place au palmarès Bloomberg des PDG américains les mieux payés de 2016, aux côtés de dirigeants comme Elon Musk (Tesla), Tim Cook (Apple) et Sundar Pichai (Alphabet).

La transaction a fait grand bruit, mais plus encore sa note fiscale, presque l'équivalent du quart du budget de la culture du Québec. « J'aurais pu payer beaucoup moins d'impôts à Vegas ou au Royaume-Uni, dit-il. Ça me semblait important de faire ma déclaration fiscale ici, particulièrement à un moment où on accusait les gens d'affaires de profiter des paradis fiscaux », explique-t-il.

Toujours au printemps, l'homme d'affaires marque une fois de plus l'actualité avec une proposition inusitée pour contrer le décrochage scolaire : payer 1 000 $ les élèves qui obtiennent leur diplôme d'études secondaires. Il frappe alors un mur, son idée étant rejetée en bloc, et notamment par le ministre de l'Éducation, Sébastien Proulx. Ceux qui connaissent M. Garber ne s'étonnent pas de cette proposition, car il est motivé par l'argent. « Mitch n'a pas la mentalité selon laquelle l'argent ne rend pas plus heureux. Il te dira : "Si je te donne un million de dollars, tu vas être plus heureux !" » raconte Bertrand Cesvet, PDG de Sid Lee et ami de longue date.

« Ma proposition a été mal comprise. Je sais qu'elle ne constitue pas la solution à elle seule, mais elle pourrait en faire partie. Elle a ramené le problème du décrochage dans l'actualité. C'est l'important », se console le millionnaire, dont l'aura est demeurée intacte. En effet, Mitch Garber jouit d'une cote d'amour dont peu d'hommes d'affaires ont pu profiter au Québec. « Son net promoter score, en termes de marketing, est immense », affirme M. Cesvet, un gars de pub. Traduction : s'il se présentait dans n'importe quel comté, sous n'importe quelle bannière, il partirait avec une bonne longueur d'avance.

« Toutes les formations politiques voudraient l'avoir dans leurs rangs. Il est apprécié par tous à Québec », dit le chef de la CAQ, François Legault, un proche de l'homme d'affaires. M. Garber, qui se dit fédéraliste, assure toutefois ne pas avoir d'ambitions politiques.

Origines modestes

Si rien ne prédestinait Mitch Garber au succès qu'il connaît, ses origines et ses expériences de jeunesse n'en ont pas moins forgé ses ambitions et ses convictions. Issu d'une famille juive aux moyens modestes, le jeune Mitch a grandi entouré de voisins et d'amis mieux nantis, au deuxième étage d'un duplex à Hampstead, où il habitait avec sa soeur et ses parents. « Mon grand-père, médecin dans les Cantons-de-l'Est, payait le loyer », se rappelle-t-il.

Son père, un entrepreneur en restauration, a été un pionnier de la livraison de pizzas dans les années 1960. Steve Garber a notamment fondé le restaurant The Rib'N Reef, un steak house toujours ouvert sur le boulevard Décarie, puis le Jockey Club, au Westmount Square, une aventure qui l'a acculé à la faillite. C'était un investisseur téméraire : ses paris audacieux lui souriaient parfois, mais, le plus souvent, ils étaient ruineux.

À l'instar des humeurs paternelles, la santé financière de la famille Garber évoluait en montagnes russes. Adolescent, Mitch avait déjà l'ambition d'être riche et de ne pas répéter les erreurs de son père, qui peinait parfois à pourvoir aux besoins de la famille.

Dépressif, Steve Garber s'est suicidé à l'âge de 46 ans, juste avant que son fils reçoive son diplôme de droit. Cette histoire Mitch Garber l'a racontée maintes fois. « Les gens entretiennent la perception que toutes les familles juives sont riches. C'est faux. Les jeunes doivent croire en leurs chances de réussite, même quand les conditions sont défavorables », dit l'Anglo-Montréalais.

Si Mitch Garber a pu fréquenter l'école privée à l'adolescence, c'est grâce aux bourses d'études offertes par la communauté juive. Il n'était pas un élève particulièrement doué. En dépit de maigres moyens, sa mère lui payait les services d'un tuteur afin qu'il réussisse en mathématiques. Celui dont le succès repose aujourd'hui sur la maîtrise des chiffres lui en est encore reconnaissant. Cette gratitude s'exprime par l'un de ses chevaux de bataille, la persévérance scolaire. « On se rejoint sur plusieurs idées, et particulièrement sur la question du décrochage. C'est pour lui une grande préoccupation », dit François Legault.

Mitch Garber obtiendra des années plus tard un diplôme en relations industrielles à l'Université McGill, avant de se réorienter en droit. Se voyant fermer les portes de la Faculté de droit de McGill en raison de résultats insuffisants, il ira poursuivre ses études à l'Université d'Ottawa.

Il fera la rencontre de sa future femme, Anne-Marie Boucher, à l'examen du Barreau. La cofondatrice du cabinet BCF exercera un ascendant déterminant sur Garber. Avocate fiscaliste de haut calibre, entrepreneure et philanthrope, Anne-Marie Boucher sera de toutes les décisions importantes. Ils ne forment pas seulement un couple, ils sont aussi des partenaires d'affaires. « Ils sont fusionnels à tout point de vue », dit Bertrand Cesvet.

Ce soutien mutuel se manifestera très tôt dans leur relation. Quand Mitch Garber termine ses études endetté de 25 000 $, Mme Boucher règle sa dette d'un coup grâce au refinancement d'un duplex que lui avait offert son père.

Les affaires, un sport exigeant

Au cours des années 1990, Mitch Garber pratique son métier d'avocat avec son parrain et mentor, « Cookie » Lazarus. C'est là qu'il a l'idée de développer le gaming law, une activité consistant entre autres à recouvrer les dettes de joueurs canadiens pour le compte de casinos internationaux. « Encore aujourd'hui, c'est nébuleux pour moi. Je n'ai jamais vraiment compris ce que faisait Mitch », raconte le président de Sid Lee.

En parallèle, M. Garber suit les traces d'une de ses idoles de jeunesse, l'avocat et commentateur sportif américain Howard Cosell, connu pour avoir tenu le micro au Monday Night Football, le rendez-vous hebdomadaire des amateurs du ballon ovale. « Je voulais être comme lui », dit l'ancien Dragon.

Durant neuf ans, Mitch Garber animera, le dimanche soir, une tribune téléphonique de sport sur les ondes de la station AM CIQC. Avec Mitch Melnick, véritable institution anglo-montréalaise de l'information sportive, il coanimera une émission de télé sur une chaîne spécialisée câblée en plus de tenir une chronique dont le sujet est le sport sur Internet (on est dans les années 1990), « Nothing But the Net », chaque samedi dans The Gazette.

Mitch Garber a acquis des connaissances sportives quasi encyclopédiques. Sa passion pour le sport, il l'exprime aussi au gym, sur les terrains de tennis et sur les pentes de ski, qu'il dévale régulièrement en compagnie de ses deux fils âgés de 17 et de 22 ans - des garçons qu'on dit groundés malgré l'environnement opulent dans lequel ils ont grandi, dans les hauteurs de Westmount.

Connu des amateurs de sport anglophones, Mitch Garber ne brille pas particulièrement dans le milieu des affaires. « Dans les grands bureaux d'avocats, je suis sûr qu'on le regardait de haut. Honnêtement, je ne serais pas surpris qu'on ait dit à sa femme Anne-Marie qu'elle fréquentait un loser », dit Bertrand Cesvet, lui-même une sorte d'outsider qui vivotait à l'époque.

Mitch Garber les fera mentir. Saisissant le phénomène naissant du jeu en ligne, il s'associe à SureFire, entreprise spécialisée dans le paiement électronique issue d'un essaimage de Bell Canada. En 1999, il abandonne le droit pour s'y consacrer à plein temps à titre de vice-président.

D'acquisitions en fusions, l'entreprise devient un rouage majeur dans l'industrie du jeu en ligne. En 2003, M. Garber orchestre un mariage avec Optimal Group, une société inscrite au Nasdaq, pour former Optimal Payments, dont il devient le PDG. Au cours des trois années suivantes, le titre de l'entreprise s'envole. La réputation de Mitch Garber suit la même trajectoire.

Jeu en ligne

Toujours inconnu chez les Québécois francophones, le Montréalais n'en apparaît pas moins comme un point brillant sur l'écran radar des bonzes de l'industrie du jeu et du pari sur Internet. En 2006, il est recruté par la plus importante société publique dans le domaine, Party Gaming. Il en orientera la destinée depuis Gibraltar, territoire britannique au sud de la péninsule ibérique, et figurera parmi les dirigeants les mieux payés de Grande-Bretagne, où la société est inscrite en Bourse.

« Tout le monde se demandait ce que faisait Mitch. C'était nouveau. Les gens ne croyaient pas que le online gaming pouvait devenir aussi gros. Il a été un précurseur », soutient le PDG du Cirque du Soleil, Daniel Lamarre.

En 2009, après avoir acquis Caesars Entertainment par emprunts (leverage buyout), les sociétés d'investissement américaines TPG Capital et Apollo se tournent vers M. Garber pour développer une filiale de jeu et de pari en ligne. L'homme accepte, mais pose une condition : la filiale devra opérer de Montréal. C'est ainsi que les bureaux de Caesars Interactive atterrissent à l'angle des rues Peel et Sainte-Catherine, au centre-ville. Pour M. Garber, c'est un retour au bercail après plus de deux ans d'exil.

Il se lance alors à la chasse aux acquisitions. Son attention se tourne vers Tel-Aviv, en Israël, une ville où il est aussi connu qu'à Montréal. En 2011, il y découvre Playtika, une start-up qui compte une poignée d'employés et qui génère déjà des revenus prometteurs. « J'ai voulu acheter une entreprise en Israël parce que la mentalité entrepreneuriale là-bas correspond à ce que je cherchais. Les jeunes entrepreneurs sortent de l'armée. Ils n'ont peur de rien et sont très motivés par l'argent », explique Mitch Garber, qui parle couramment l'hébreu. Des acquisitions subséquentes amèneront chez Caesars Interactive des titres de jeu populaires comme Bingo Blitz et World Series of Poker.

Ces acquisitions (et la revente à un prix 40 fois plus élevé) révèlent un flair hors du commun. Mitch Garber prétend plutôt avoir une chance inouïe. « Je peux le jurer sur la tête de mes enfants, je suis très chanceux. J'en suis conscient. »

Cette bonne étoile l'amènera à occuper un rôle de premier plan lors de la vente du Cirque du Soleil, en 2015. Ses années dans l'industrie du casino lui ont permis de tisser des liens étroits avec les principales parties engagées dans la transaction. À Las Vegas, il s'était lié d'amitié avec le fondateur du Cirque, Guy Laliberté. Chez TPG Capital, le principal racheteur, il est pratiquement devenu un membre de la famille après ses années chez Caesars.

« Mitch a bâti un réseau international incroyable. Il avait des liens avec à peu près tous les groupes qui ont montré de l'intérêt pour le Cirque du Soleil », raconte Daniel Lamarre.

Montréal, mon amour

Cette transaction, qui implique des capitaux américains et chinois, fait alors craindre le départ d'un autre fleuron québécois vers l'étranger. « Dans le contexte, le choix de Mitch Garber comme président du conseil d'administration était naturel », poursuit le PDG du Cirque du Soleil.

Naturel non seulement parce que Mitch Garber a le profil taillé sur mesure pour aider l'entreprise de divertissement dans sa nouvelle stratégie de croissance, mais aussi parce que sa présence à la tête du conseil d'administration lance un signal clair : le Cirque est à Montréal pour y rester.

Mitch Garber est amoureux fou de Montréal. Cette affection pour la métropole remonte aux belles années où Guy Lafleur maîtrisait la droite de la patinoire, au Forum, et où Gary Carter veillait derrière le marbre chez les Expos. D'ailleurs, bien en vue dans son bureau, on remarque en entrant une photo du Démon blond flanqué du Kid.

C'est connu, Mitch Garber participe étroitement aux efforts d'un groupe de gens d'affaires, dont fait partie Stephen Bronfman, pour ramener une équipe de baseball professionnelle à Montréal. Et ce n'est là qu'une infime partie de son engagement pour la ville du maire Coderre.

Avec sa femme Anne-Marie Boucher, il est engagé dans une douzaine d'oeuvres philanthropiques. À l'Université McGill, par exemple, il contribue à attirer les talents internationaux les plus prometteurs dans l'équipe du Dr William Foulkes, dont les travaux sur le cancer sont reconnus mondialement.

« Québec et Ottawa versent déjà des bourses, mais l'apport financier de Mitch Garber nous permet d'aller chercher les meilleurs candidats postdoctoraux pour travailler avec le Dr Foulkes », explique David Eidelman, doyen de la Faculté de médecine de McGill.

L'an dernier, le mécène s'est engagé intensivement dans la campagne de financement de Centraide. « Il venait d'accepter son poste au conseil du Cirque et, franchement, on se demandait s'il aurait du temps lorsqu'on l'a approché pour présider la campagne avec moi », se souvient Isabelle Marcoux, présidente du CA de Transcontinental.

Il s'est donné corps et âme. Pendant que Mme Marcoux concentrait ses efforts auprès des PDG, M. Garber multipliait les discours devant les employés, dont ceux de RBC, de CAE et de Saputo. La campagne de financement n'a pas seulement rompu avec une tendance à la baisse de neuf ans : elle a fracassé des records !

Dopé aux F&A

Mitch Garber compte verser au moins un million de dollars en dons chaque année, à Montréal comme en Israël. « Je vais consacrer 25 % de mon temps à la philanthropie », dit-il.

Une autre partie de son temps, et de son argent, sera consacrée à son sport favori : les fusions et acquisitions. « C'est ma drogue. J'ai autant de fun à décortiquer une transaction qu'un fan du Canadien à regarder un bon match de hockey. »

Jusqu'à maintenant, il a participé à deux transactions, qui l'ont fait actionnaire de Careerbuilder.com, une sorte d'hybride entre LinkedIn et un site de recherche d'emploi, et de RackSpace, un géant dans l'infonuagique établi à San Antonio. « Je ne suis pas un investisseur silencieux. J'apporte mon savoir-faire. »

Francophile assumé, l'homme d'affaires milite depuis longtemps pour le rapprochement des deux solitudes. « Les anglophones seraient culturellement plus riches s'ils connaissaient Martin Matte et Julie Snyder, se plaît-il à dire. Et les francophones doivent apprendre la langue internationale des affaires. »

Il y a un an, Mitch Garber a livré un plaidoyer bien senti lors d'un événement organisé par Le Cercle canadien, devant un auditoire de gens d'affaires francophones et anglophones.

« J'avais la chair de poule », se souvient Stephen Bronfman. Il a invité les deux communautés linguistiques à s'unir, un peu comme il l'a fait avec sa conjointe, une « Canadienne française » avec qui il a trouvé une sorte d'épanouissement multidimensionnel. Il n'a pas manqué non plus de faire allusion au sport, en parlant de son admiration pour Alain Bouchard, « qui est meilleur dans ce qu'il fait que Carey Price dans ce qu'il fait. Et croyez-moi, Carey Price est bon dans ce qu'il fait. »

Ce qui rend Mitch Garber heureux, finalement, ce n'est pas tant le sport ou l'argent que de jouer dans l'équipe de ses héros d'aujourd'hui : les Saputo, Bouchard, Godin... « Je crois rêver », dit-il.

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