Crédit d'impôt : révisions en vue
Par ailleurs, le gouvernement n'a pas pris de décision définitive dans la foulée de la réduction de 20 % des crédits d'impôt consentis aux entreprises, annoncée dans le dernier budget. Un comité révise la fiscalité, y compris celle des programmes. Et au terme de l'exercice, Québec s'attend à récupérer de l'argent.
Ce qui permettra d'ajuster le tir au besoin, précise Jacques Daoust. «Il y a des programmes qui pourraient revenir à leur financement original. Mais il y a aussi des programmes qui sont peut-être appelés à disparaître», dit-il.
Relancer les exportations
Le ministre Daoust veut relancer les exportations du Québec, qui traînent la patte depuis la récession de 2007-2009 aux États-Unis (et ailleurs dans le monde).
En 2013, nos expéditions de marchandises dans le monde se sont élevées à 65,7 milliards de dollars canadiens, en hausse de 3,4 % par rapport à 2012. Par rapport à 2006 (avant la récession), il s'agit d'un «manque à exporter» de 7,4 G$, car les exportations du Québec avaient atteint 73,1 G$ cette année-là.
Pour relancer les exportations, le gouvernement continuera de développer le réseau d'Expansion Québec, qui compte près d'une trentaine de bureaux dans le monde. Ils offrent des services d'accompagnement aux entreprises et un incubateur.
Jacques Daoust veut aussi accroître les expéditions du Québec dans les autres provinces. «Pour un État comme le Québec, si on vend en Ontario, c'est de l'exportation.» Pour accroître les échanges au Canada, son gouvernement tentera de réduire les barrières au commerce interprovincial.