Groupe Anderson récolte des contrats partout

Publié le 19/03/2011 à 00:00, mis à jour le 05/04/2011 à 09:57

Groupe Anderson récolte des contrats partout

Publié le 19/03/2011 à 00:00, mis à jour le 05/04/2011 à 09:57

Par Claudine Hébert

Le secteur de l'agriculture a beau vivre son lot de difficultés, celui de la machinerie agricole tire bien son épingle du jeu. Le Groupe Anderson, de Chesterville, près de Drummondville, qui multiplie les percées à l'étranger, en est un bel exemple.

États-Unis, Brésil, Allemagne, Bénin, Japon, Australie... Dans le bureau de Patrice Desrochers, tous ces pays et une trentaine d'autres sont marqués d'un point rouge sur une immense mappemonde affichée au mur. " C'est un tableau de ventes qui commence à peine à se remplir ", indique le vice-président de Groupe Anderson, qui a traversé l'Atlantique une bonne douzaine de fois depuis un an.

Depuis novembre 2009, les ventes de cette PME de la MRC d'Arthabaska, qui fabrique des équipements agricoles et d'exploitation forestière, explosent. Particulièrement en Europe où son produit, le Biobaler, une presse à biomasse unique au monde, fait fureur.

Il a suffi que l'entreprise présente son nouveau-né lors d'une méga-exposition agricole en Allemagne pour qu'une vingtaine d'unités trouvent preneur en terre européenne en moins d'un an. Groupe Anderson prévoit doubler ce nombre au cours de la prochaine année. Au total, ces contrats totaliseront près de 9 millions de dollars (M$). Plus de la moitié du chiffre d'affaires actuel de 15 M$.

Le Biobaler est une invention issue de l'imagination de deux étudiants en génie de l'Université Laval, Luc D'Amours et Frédéric Lavoie, aujourd'hui devenus actionnaires de l'entreprise. Cette machine récolte et transforme des plantes, des arbres et des broussailles en une balle ronde de 4 pieds de diamètre. Un produit idéal pour nettoyer les bords d'autoroute, les champs en friche... et pour alimenter les producteurs européens de biomasse.

Actuellement, ces producteurs se servent d'une fourragère pour leur récolte. Un équipement qui, jumelé à d'autres machines, nécessite plus de 1 M$ en investissements. " Notre machine coûte cinq fois moins cher...et elle produit une balle uniforme à haut rendement calorifique ", dit M. Desrochers.

Une tradition d'innovation

Le Biobaler est l'une des cinq meilleures innovations technologiques qui aient été retenues en 2010, lors de l'Agricultural Equipment Technology Conference (AETC), tenue à Atlanta, en janvier dernier. Cela devrait faciliter son entrée chez nos voisins du sud. Une autre machine agricole de l'entreprise, soit l'enrobeuse tubulaire XTractor, a, elle aussi, été l'une des 50 innovations de l'année.

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