De petites villes aux grands attraits

Publié le 22/01/2011 à 00:00, mis à jour le 04/02/2011 à 13:18

De petites villes aux grands attraits

Publié le 22/01/2011 à 00:00, mis à jour le 04/02/2011 à 13:18

Par Julie Roy

Les petites villes clignotent rarement sur les écrans radars des entrepreneurs qui cherchent un endroit où s'établir. Pourtant, certaines d'entre elles figurent parmi les endroits les plus favorables à l'entrepreneuriat.

C'est ce que confirme le dernier palmarès de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), réalisé entre janvier et septembre 2010, et qui détermine les villes du Canada les plus dynamiques en matière d'entrepreneuriat. Parmi les villes québécoises qui figurent au sommet se trouve l'agglomération de Joliette, qui obtient le onzième rang de toutes les villes canadiennes et le deuxième au Québec, derrière Saint-Georges-de-Beauce.

En 2009, l'agglomération de Joliette avait obtenu la première position au Québec et le troisième rang des villes canadiennes. Ce recul n'inquiète pas Oliver Goyet, directeur général du Centre local de développement (CLD) : " À mon avis, c'est une victoire et non une défaite, parce que cela vient prouver que notre coin possède une vitalité pour faire des affaires. D'ailleurs, ce n'est pas moi qui le dis, ce sont les gens d'affaires eux-mêmes. "

L'optimisme des gens d'affaires

Pour établir son palmarès, la FCEI a mesuré 12 indicateurs, dont le nombre d'entreprises en démarrage, les coûts et les règlements de l'administration locale, le rendement commercial futur et les perspectives des entrepreneurs. Pour Joliette, ce n'est pas tant le nombre d'entreprises en démarrage qui vaut lui sa deuxième place, mais plutôt l'optimisme des gens d'affaires : 55 % des PME joliettaines s'attendent à une croissance plus forte en 2011, que ce soit sur le plan des revenus, du carnet de commandes que sur celui de leurs projets d'expansion. " Il y a souvent des annonces économiques dans les médias et ça aide à maintenir l'optimisme des gens d'affaires ", dit M. Goyet.

Plusieurs autres facteurs favorisent ce coin du Québec : une main-d'oeuvre qualifiée, des terrains et des immeubles à coût moins élevé que dans les grands centres urbains, différents acteurs économiques dynamiques et des taxes moins onéreuses.

À la une

Les scénaristes canadiens disent oui à un mandat de grève

Il y a 30 minutes | Catherine Charron

La Writers Guild of Canada représente près de 2500 scénaristes anglophones au pays

Y'as-tu d'la bière icitte?

EXPERT INVITÉ. La bière est une thématique d’investissement extrêmement forte de plusieurs milliards de dollars.

Gain en capital ou être né pour un petit pain

«L’augmentation de la tranche imposable sur le gain en capital imposée par Ottawa et Québec est une mauvaise idée.»