Avantages sociaux : la valeur d’une approche globale pour votre PME

Publié le 22/01/2015 à 09:36

Avec la mise en place d’un régime volontaire d’épargne-retraite (RVER), vous créez une structure qui favorise l’épargne de vos employés. Pourquoi donc ne pas profiter de l’implantation d’un RVER pour considérer offrir un programme plus complet d’avantages sociaux qui permettra de s’occuper d’un autre volet important de la vie financière de vos employés. Vous aussi y trouverez votre compte.

« Quand on est entrepreneur, il faut se demander comment on fera pour favoriser la santé de nos employés, parce que des employés en bonne santé, ça contribue certainement à la santé d’une entreprise », souligne Jean-François Clément, directeur, développement des affaires, Garanties collectives à la Financière Sun Life. 

Pour maintenir sa main-d’œuvre en bonne santé et pour être en mesure de rivaliser avec les autres pour attirer les talents, un programme de garanties collectives est essentiel pour toute entreprise, quelle que soit sa taille.

Que doit comprendre un tel programme ? Cela peut aller de l’assurance vie pour l’employé et ses personnes à charge au plan de promotion du mieux-être, et inclure l’un ou l’autre des éléments suivants :

  • l’assurance décès accidentel ou mutilation ;
  • l’assurance invalidité de courte et longue durée ;
  • l’assurance maladies graves ;
  • les soins dentaires ;
  • les soins médicaux complémentaires ;
  • les programmes d’aide aux employés (PAE).

De réels avantages

En complément à un régime de retraite comme le RVER, un programme de garanties collectives peut bonifier avantageusement votre rémunération globale.

Une approche intégrée, qui inclut par exemple le RVER et des garanties collectives, présente plusieurs avantages concrets, sur plusieurs plans. Cela peut vous être bénéfique, entre autres :

  • Pour attirer et retenir les meilleurs talents
    Cela est d’autant plus vrai qu’un faible pourcentage des PME québécoises propose un programme d’avantages sociaux à leurs employés. Il est donc possible de se distinguer sur le marché de la main-d’œuvre, notamment auprès de la génération Y, qui dominera bientôt le marché du travail. Les employés de cette génération accordent beaucoup de valeur aux garanties de base – et encore plus aux programmes de mieux-être. Les employeurs qui  tiendront compte des besoins de la génération Y seront en situation d’avantage concurrentiel.

     
  • Pour créer un milieu de travail sain
    Les régimes d’assurances collectives contribuent au développement d’un milieu de travail sain et efficace et ils aident les employés à gérer leur santé tout en réduisant l’absentéisme et en améliorant la productivité.
  • Pour accroître la satisfaction au travail
    Selon un sondage Sanofi Canada sur les soins de santé, mené en 2012, les régimes de garanties collectives contribuent à la satisfaction des employés au travail : il existe un lien positif entre la façon dont les participants perçoivent leur régime et la façon dont ils perçoivent leur travail

Il y a encore du chemin à faire

Devant les bénéfices évidents que les PME peuvent obtenir en offrant des programmes d’avantages sociaux à leurs employés, on peut s’étonner qu’elles soient encore peu nombreuses à le faire.

Selon l’organisme de recherche et de formation en assurances LIMRA, le pourcentage de PME québécoises de moins de 50 employés qui offrent des avantages sociaux est de 19 % au Québec. C’est peu par rapport à la moyenne canadienne qui atteint 40 %. En Ontario et dans les provinces maritimes, près de la moitié des PME de cette taille proposent des garanties collectives à leurs employés. Comment expliquer le retard des PME québécoises ?

Beaucoup d’entre elles croient qu’elles sont « trop petites » pour en profiter. C’est ce qu’a mis en lumière une étude de la Financière Sun Life, réalisée en 2013. Elle a découvert que 75 % des entreprises québécoises qui n’offrent pas de garanties collectives à leurs employés estiment qu’elles sont trop petites et trop peu solides pour le faire.

Est-ce vraiment trop compliqué ?

Une autre raison qui explique l’hésitation de plusieurs dirigeants de PME, c’est l’impression que la mise en place de programmes de garanties collectives est trop compliquée.

« C’est plus simple qu’on le croit », affirme Jean-François Clément.

Bien sûr, les grandes entreprises peuvent habituellement compter sur une équipe pour gérer ces programmes. Mais les petites entreprises sont bien entourées, souligne M. Clément.

Un conseiller peut aider l’entrepreneur à évaluer ses options, en fonction de ses besoins, dit-il. L’important, c’est d’y aller étape par étape, sans rien précipiter, mais sans tarder non plus.

M. Clément offre un conseil : évitez de vous éparpiller et optez pour un fournisseur qui peut vous fournir l’ensemble des programmes selon une approche globale, autant le régime collectif de retraite que les garanties collectives. Plusieurs fournisseurs mettent une forme de guichet unique à la disposition de leurs clients, qui facilite la gestion de l’éventail de leurs produits.

Cette approche pourra aider votre entreprise à gagner la guerre des talents et à créer un milieu de travail sain et productif.

 

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