Astral Media: la convergence non merci, dit son président

Publié le 10/12/2010 à 11:28, mis à jour le 10/12/2010 à 11:26

Astral Media: la convergence non merci, dit son président

Publié le 10/12/2010 à 11:28, mis à jour le 10/12/2010 à 11:26

Par Mathieu Lavallée

Astral Media a beau regrouper ses différentes unités d'affaires, la convergence ne l'intéresse nullement.

C'est ce qu'a affirmé aux journalistes le président et chef de la direction d'Astral Ian Greenberg en marge de l'assemblée annuelle des actionnaires aujourd'hui à Montréal.

Astral est une entreprise de création et de diffusion de contenus, et va en rester une, a-t-il martelé. Quant à la convergence des contenus, non merci, semble dire le dirigeant.

VIDEO : 90 secondes avec Ian Greenberg

Astral regroupe pourtant de plus en plus ses effectifs à son siège social revampé, la maison Astral, établie dans l'ancienne tour Montréal Trust sur la rue McGill College. Aussi, la compagnie veut agir de plus en plus comme une entreprise unifiée, a lancé M. Greenberg pendant sa présentation aux actionnaires. Mais il s’agit de centraliser les ressources administratives et les ventes publicitaires, a-t-il expliqué.

"Ce que nous voulons, c'est une meilleure collaboration pour les solutions digitales et les technologies de l'information par exemple. C'est là-dessus que nous voulons centraliser puisqu'il est difficile d'avoir des experts dans chacune des divisions", souligne le président.

Cela permettra aussi d'avoir une seule plateforme pour les annonceurs, "une solution simple", a commenté M. Greenberg. Celle-ci permettra de regrouper les ventes pour la télévision, la radio et le réseau d'affichage extérieur.

Jacques Parisien à la barre

Pour en arriver à cette unification, la compagnie a annoncé tout juste avant l'assemblée la nomination de Jacques Parisien en tant que vice-président exécutif et chef de l'exploitation. Il était depuis 2004 président des unités d'affaires Radio et Affichage, et conservera la tête de la division radiophonique.

D'ailleurs, M. Greenberg en a profité pour expliquer pourquoi Astral ne s'est pas lancée dans l'acquisition des chaînes télévision de Canwest, l'empire médiatique démantelé plus tôt cette année parce que trop plombé par ses dettes.

"Nous voulions les chaînes spécialisées, mais ce n'était pas possible de les dissocier de leurs généralistes et nous ne voulions pas nous lancer là-dedans. Nous n'avions pas d'expertise pour ça."

Astral garde en tête l'idée de faire des acquisitions du côté de l'affichage ou de la télévision, tout en prévoyant le lancement de trois ou quatre nouvelles chaînes spécialisées. "Pour la radio, nous avons déjà le maximum de stations possible dans plusieurs marchés. Pour le reste, nous allons voir ce qui est disponible".

À la une

Bourse: la technologie plombée par Netflix et Nvidia

Mis à jour il y a 12 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les Sept Magnifiques ont rendu plus de 900G$US de capitalisation à Wall Street cette semaine.

À surveiller: Boralex, Alphabet et Bombardier

Que faire avec les titres Boralex, Alphabet et Bombardier? Voici des recommandations d’analystes.

Bourse: les gagnants et les perdants du 19 avril

Mis à jour il y a 8 minutes | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.