10 choses à savoir vendredi

Publié le 30/06/2017 à 08:05

10 choses à savoir vendredi

Publié le 30/06/2017 à 08:05

Par Alain McKenna

Point 10: Cette étagère robotisée est à la fois une chambre, un salon et une salle à manger. (Photo: Ori)

Bon vendredi 30 juin! Voici 10 informations qui méritent votre attention ce matin.

1- Québec aurait dû faire ceci plutôt qu’un coûteux réseau de bornes de recharge pour voitures électriques. Obliger les stations d’essence à installer des bornes de recharge sur leur terrain! C’est la législation que songe à instaurer le Royaume-Uni, afin d’inciter les stations d’essence situées à proximité des grands axes autoroutiers de son territoire à offrir des services aux véhicules électriques… et éventuellement, ceux à pile à combustible. La Loi, appelée Automated and Electric Vehicles Bill, vise à assurer un certain standard dans l’offre de recharge pour les véhicules de demain, qu’ils soient à l’électricité ou à hydrogène. «Nous voulons avoir une infrastructure de niveau mondial qui soutient l’adoption accélérée de voitures électriques par les consommateurs, ce qui aidera la qualité de l’air», écrit le gouvernement dans sa loi, selon le site Wards Auto. Selon les études, la rareté de bornes est un frein à l’achat d’un tel véhicule 85 % du temps. Une telle initiative est non seulement une solution simple, c’est aussi un moyen pas très coûteux pour le gouvernement de résoudre ce problème.

2- Une «Bank of Amazon» fait craindre le pire au secteur financier. Apparemment, le géant de la vente en ligne ne connait aucune limite. Et les industries que l’empire de Jeff Bezos menace ne font pas que trembler à son approche, elles perdent aussi de la valeur boursière à la moindre rumeur. Parlez-en aux grands épiciers américains, après l’annonce de l’acquisition de Whole Foods! À l’occasion d’une conférence sur les technologies financières tenue à New York la semaine dernière, Anand Sanwal, PDG du cabinet de recherche CB Insights, a affirmé que la création d’une institution bancaire par Amazon figurait au sommet des tendances financières à surveiller pour les dix prochaines années. En fait, l’entreprise californienne lorgnerait le secteur financier depuis au moins 2004, selon lui. «Leur ambition est sans égal en termes de potentiel et de vision à long terme», dit-il, au site Digiday. Amazon a ainsi deux atouts dans sa manche : un taux de satisfaction de sa clientèle (86 %) plus élevé que celui de l’industrie (80 %), et une clientèle potentielle, les milléniaux, qui ont déjà admis préférer faire affaires avec Amazon, Facebook ou Google, ou même aller chez le dentiste, plutôt que de visiter une succursale bancaire…

3- L’ascenseur du futur ira de bas en haut, de gauche à droite, et jusque sur le trottoir. C’est du moins le souhait du géant allemand Thyssenkrupp, qui mise sur la lévitation électromagnétique (MagLev) afin de remplacer les systèmes de câbles et de suspension qui existent depuis une éternité dans les cages d’ascenseurs. La technologie MagLev étant sans contact, et ne nécessitant aucune pièce mécanique reliant la cabine à la structure de l’immeuble, il serait donc possible de créer des cages d’ascenseur verticales et même horizontales. Une telle solution s’adapterait au design toujours plus innovant des gratte-ciels de demain, croit Patrick Bass, PDG de Thyssenkrupp Amérique du Nord, et pourrait même aller plus loin, empruntant des trottoirs mécaniques pour sortir des édifices! «Le transport urbain est appelé à changer, et vous verrez tout ça se mélanger ensemble», dit-il, à CNN.


4- Après les tablettes et les ordinateurs, les aéroports pourraient fouiller vos livres et vos magazines. Le mois dernier, l’administration de la sécurité dans les transports des États-Unis a demandé aux passagers en transit dans les aéroports de la Californie et du Missouri de sortir les livres et magazines de leurs sacs de voyage afin de les passer au rayon X. C’est une mesure que l’agence «pourrait et va probablement» imposer à tous les aéroports du pays à court terme, a déjà affirmé le directeur de la Sécurité intérieure, John Kelly. «Nous sommes en train de finaliser la façon dont nous procéderons», a-t-il dit, à The Economist. La raison? Une certaine quantité de papier peut créer un écran bloquant les rayons X, ce qui permettrait de dissimuler une arme. Une affirmation qui ne serait pas prouvée, selon l’American Civil Liberties Union (ACLU), qui craint une invasion de la vie privée. Un étudiant américain ayant des notes en arabe critiquant la politique étrangère de son pays dans son sac a été détenu, puis interrogé pendant cinq heures à l’aéroport de Philadelphie, en 2010, rappelle l’organisme.

5- Il y a un grave problème avec les capteurs solaires en ville. La pollution urbaine! Elle va jusqu’à réduire du quart la performance de ces panneaux, ce qui se traduit par des milliards de dollars en pertes financières, conclut une étude publiée cette semaine dans le Journal of environmental science & technology, reprise par CBS News. Les particules fines envoyées dans l’air par les moteurs diesel, notamment, est la principale forme de nuisance pour ces panneaux. Ces particules retombent et forment un film de poussière noire qui recouvre les capteurs, et réduit ainsi considérablement leur efficacité. Il faut donc les nettoyer régulièrement. Michael Bergin, professeur à Duke, a analysé la composition de cette poussière et a découvert qu’elle était à 92 % faite de ces particules, et à 8 % de carbone et d’autres polluants provoqués par l’activité humaine. C’est un problème sérieux, car l’énergie solaire a justement pour objectif d’assainir l’air dans les grands centres en remplaçant des sources d’énergie plus polluantes… Heureusement, le professeur assure qu’un nettoyage fréquent des panneaux peut améliorer leur capacité sur-le-champ. Mais pour les imposants toits solaires de certains campus corporatifs, ça risque de prendre du temps…

pollution

6- En cette dernière séance de juin, la hausse anticipée sur les marchés nord-américains sera-t-elle suffisante pour faire passer la Bourse de Toronto en territoire positif pour les six premiers mois de 2017? Affaibli par les matières premières, le principal indice de la Bourse de Toronto est en baisse de 0,49% à ce jour cette année. À titre de comparaison, l’indice élargi de la Bourse américaine, le S&P 500, est en hausse de 8%. Dans notre revue de marché complète, on vous parle d’une des vedettes de 2017 à Toronto, Shopify. Vous retrouverez aussi des commentaires sur Exfo, Nike et le spécialiste des enchères Ritchie Brothers.

7- Ce restaurant québécois a renommé les TPS et TVQ à sa façon. Dirty Dogs, sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal, a une idée de ce à quoi peuvent bien servir les fonds récoltés par Québec et Ottawa avec leur taxe respective… et n’hésite pas à en faire part à ses clients. Reconnu pour ses hot-dogs et ses poutines, certaines fort originales, le restaurant a donc décidé de rebaptiser les deux taxes à sa façon, sur les additions qu’il remet à ses clients, chose dont le site Ayoye s’est aperçu plus tôt cette semaine. On vous laisse juger par vous-mêmes s’il a vu juste!

8- Qu’est-ce qui se produit quand on envoie un hamburger dans l’espace? C’est apparemment la question à laquelle la société World View a souhaité répondre la semaine dernière. Le spécialiste souhaite développer des solutions de stockage orbitales, ce qui pourrait avoir un certain potentiel dans l’avancement de la recherche aérospatiale et dans le secteur des affaires, a donc cru bon tester sa technologie en envoyant un hamburger au poulet épicé de KFC en orbite, chose qu’a découvert le site TechCrunch. Le résultat? Pas tout à fait satisfaisant. Comme l’effet sur l’estomac d’un item sur le menu d’une chaîne de fast-food, en d’autres mots. On vous laisse voir par vous-mêmes :

9- Voici comment les assureurs comptent profiter des cyberattaques. À l’heure où les attaques informatiques d’envergure se multiplient à un rythme accéléré et où les rançongiciels verrouillent les postes informatiques de centaines de particuliers et d’entreprises partout sur la planète, il n’est pas surprenant de voir les compagnies d’assurance tenter de chiffrer l’impact de ce phénomène, en vue d’adapter leur couverture en conséquence. Un certain nombre d’assureurs offrent déjà une protection contre ces attaques Selon la firme PricewaterhouseCoopers (PwC), ces assureurs ont défrayé pour 2,75 milliards $US de dommages liés à ces «cyber catastrophes», et ce n’est qu’un début : les dommages causés par ces activités malveillantes pourraient grimper à 7,5 milliards $ d’ici 2020. «Ces cyber risques sont moins un problème de TI, qu’un risque d’affaires», explique Arvind Parthaarathi, consultant en cyberattaques auprès des assureurs, au Technology Review.

10- Cette étagère robotisée est à la fois une chambre, un salon et une salle à manger. Une jeune entreprise de Boston pense avoir trouvé la formule pour créer de l’espace dans les appartements exigus des grandes villes de la planète : du mobilier robotisé. Ori a donc conçu une étagère qui peut produire un lit, un poste de travail, une table, au besoin, transformant la pièce en chambre à coucher, en salon ou en salle à manger. Mieux : ce meuble est mécanisé, et connecté. Il suffit de demander à un assistant vocal comme Alexa, d’Amazon, d’ouvrir le lit, et on peut commencer à compter les moutons.


Sources: Ayoye, CNN, CBS News, Digiday, Les Affaires, TechCrunch, The Economist, Technology Review, Wards Auto, Youtube.

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NDLR: L'article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.

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