10 choses à savoir mercredi

Publié le 05/07/2017 à 08:03

10 choses à savoir mercredi

Publié le 05/07/2017 à 08:03

Par Alain McKenna et François Remy

Point 3: ça, c'est un barista dévoué! (Photo: Instagram)

Bon mercredi 5 juillet! Voici 10 informations qui méritent votre attention ce matin.

1- Avoir des enfants au Canada en 2017, c’est à St-Bruno-de-Montarville que ça se passe. Ou, de façon plus générale, dans les banlieues cossues de Montréal et de Québec, selon un Top 100 effectué par Money Sense, une publication de Rogers Media. Ainsi, 16 des 20 premières municipalités citées sont au Québec, les quatre autres se trouvant en Ontario. Des garderies accessibles et abordables, un niveau d’emploi élevé, des bons salaires et une valeur foncière élevée rendent St-Bruno attrayante, selon les auteurs, mais sa réputation de ville qui prend soin de ses enfants, «et qui a un plan d’action pour le prouver», qui lui permet de se hisser au sommet. La municipalité de la rive-sud de Montréal organise de l’animation gratuite dans ses parcs de quartier qui deviennent ainsi autant de camps de jour entièrement gratuits, et sans inscription.

St-Bruno

2- Airbus songe à un Mile High Club modulaire dans ses futurs avions. En fait, c’est A3, son centre de recherche de la Silicon Valley, qui pense qu’il sera bientôt possible de remplacer les longues et étroites rangées de sièges des avions commerciaux actuels par des cabines modulaires où se trouveront lounge, bar à espresso, une salle de jeux pour enfants, ou même des couchettes. Ces modules, appelés Transpose, pourraient être déployés sur demande par les compagnies aériennes, et ne compromettraient pas la sécurité des passagers, assure-t-on chez Airbus. Mieux : ils seraient aussi rentables que les sièges exigus actuellement en vogue dans l’industrie, puisqu’ils permettraient d’être commandités. «Ces espaces modulaires peuvent devenir des espaces publicitaires», explique Jason Chua, directeur du projet pour A3, à Bloomberg. Chua estime qu’à terme, on pourrait compter 10 à 14 modules par avion. On a bien hâte de voir ça.


3- Votre barista peut-il dessiner une telle œuvre d’art sur votre latté? Car Lee Kang-bin, barista sud-coréen de 26 ans, est capable de reproduire des chefs-d’œuvre à même la mousse de votre cappuccino, et en couleur à part ça! Pensez au Cri d’Edward Munch, ou à la Nuit étoilée de Van Gogh… Moyennant quelque 10 000 won (11,25 $), et 15 minutes de votre temps, un tel «creamart» est le genre de breuvage que vous pourriez commander à son café du centre-ville de Séoul. «Les clients me demandent de dessiner leur tableau préféré», confie-t-il, tout simplement, à Reuters. Il va ensuite récupérer une photo de l’œuvre sur Internet, avec son téléphone, et la reproduit en utilisant de la mousse de lait et du colorant alimentaire. Il peut aussi faire dans la légèreté, les personnages de Disney comme Aladin et Bambi étant ses favoris. Inutile de dire que son talent particulier attire les foules…


4- 44 % des consommateurs canadiens se disent socialement responsables. C’est une statistique majeure pour quiconque tente de percer le marché de la consommation au pays, puisque cette pratique, qui consiste à faire des achats en fonction de critères de responsabilité écologique et sociale, est généralement perçue comme marginale par les fabricants et les détaillants. Et pourtant. «pour ces consommateurs, la promesse de responsabilité sociale d'une marque est aussi importante que les propriétés fonctionnelles des produits proposés et que leurs prix. Il y a même des consommateurs qui nous disent qu'ils sont prêts à payer plus cher pour des produits et services conçus et distribués de façon écologiquement et socialement responsable (25 %)», écrit Alain Giguère, président de CROP, à ce sujet. Il y a donc un marché pour la responsabilité sociale et l’économie d’impact. Mais y a-t-il une offre? Oui et non, constate la firme de sondage : «même si de plus en plus d'entreprises avancent sur ce terrain, elles ne sont pas toutes en situation de visibilité optimale.» Alors, affichez-vous!

CROP

5- Ce professeur de McGill croit que nous vivrons 115 ans. Il y a 100 ans, l’espérance de vie maximale était de 60 ans. Puis, au début des années 80, elle était d’environ 76 ans. Elle est à 82 ans en ce moment, et d’ici à ce que les plus jeunes d’entre nous atteignent cet âge, elle pourrait bien atteindre 115 ans, si on se fie à une étude publiée par Siegfried Hekimi, professeur en génétique à l’Université McGill. Le professeur poursuit une réflexion entamée l’an dernier qui estimait que 115 ans serait la limite biologique ultime du corps humain. M. Hekimi croit pour sa part que cette limite est bien supérieure, et qu’elle ne peut être connue à ce jour, explique-t-il à RCI. Des innovations tant médicales que technologiques et sociales repoussent sans cesse la fin de la vie. De là à parler d’immortalité, Siegfried Hekimi suggère «de ne pas retenir votre souffle»…

6- En Bourse ce matin, les investisseurs reviennent d’un jour férié bien méritée aux États-Unis. La Fed en profitera pour publier une mise à jour de sa politique monétaire fort attendue. Le Dow Jones est en hausse d’un mince 0,03 %, tandis que le Nasdaq retraite de 0,22 % dans les premier échanges. Dans notre revue de marché complète, on vous parle aussi de SNC-Lavallin, de Theratechnologies et de la chinoise Tencent.

7- Ne vous en faites pas avec les nids-de-poule, le problème va se régler tout seul. C’est le message que semblent envoyer les partisans de la prochaine génération de véhicules. Non, pas ceux à moteur électrique. Ni même ceux qui se pilotent d’eux-mêmes. Non, ceux qui décollent à la verticale, puis qui prennent la voie des airs pour se rendre à destination. Ça semble farfelu? Uber Elevate compte mettre ses premiers véhicules volants en service dès 2021. Puis des startups comme la société européenne Lilium Aviation, se font donner des dizaines de millions de dollars (10 M€ dans le cas de Lilium) afin de mettre au point de tels véhicules volants, constate le site Venture Beat. Lilium n’a qu’une version réduite d’un véhicule bon pour deux passagers en opération, mais l’édition grandeur nature est prévue avant la fin 2017. Et si des noms comme Uber et Lilium ne vous convainquent pas, est-ce que celui d’Airbus aiderait? L’avionneur français compte lui aussi présenter un prototype de véhicule urbain à décollage vertical au public, et ce, avant la fin de l’année. Alors, ces nids-de-poule? Laissez d’autres gens plus terre à terre se tracasser avec ça!


8- Le premier «trillionnaire» s’en vient et il devra sa fortune à l’intelligence artificielle. C’est ce que croit le richissime entrepreneur américain Mark Cuban. Il reste encore du chemin à faire, tout de même : Bill Gates, l’homme le plus riche du monde à l’heure actuelle, aurait besoin d’un 915 milliards $ additionnel avant d’atteindre ce plateau des 1000 milliards de dollars. Et même en Bourse, on attend toujours la première société dont la capitalisation s’élèverait à une telle somme. Alors, comment faire? «Je vous le dis, les premiers trillionnaires seront ceux qui auront appris à maîtriser l’IA et tous ses dérivés, et qui sera en mesure de l’utiliser d’une façon qu’on peine à imaginer aujourd’hui», a-t-il déclaré, plus tôt ce printemps, selon Yahoo Finance. Ça va dans le sens de ce que Cuban, et d’autres entrepreneurs à succès avant lui, dont Steve Jobs, ont toujours affirmé : que les arts et les sciences humaines sont le meilleur moyen de connaître un succès professionnel rapide. «Je ne souhaiterais pas être comptable en ce moment. Je préférerais plutôt avoir un diplôme en philosophie!»

9- À l’agenda aujourd’hui : À Hamilton, le ministre fédéral de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains, fait une annonce concernant le soutien aux industries novatrices (11h00, Centre de recherche CanmetMatériaux, 183, rue Longwood Sud). En Alberta, le ministre fédéral de l'Infrastructure et des Collectivités, Amarjeet Sohi, fait une annonce en matière d'infrastructure (12h00, 2, Alexandra Park). À Ottawa, la Société canadienne d'hypothèques et de logement rend public un rapport sur la structure de propriété des immeubles locatifs au pays (9h00). À Toronto, l'Institut Fraser rend publique une étude sur les risques de surchauffe du marché immobilier en Ontario.

10- Cette poudre magique fera disparaître toute saleté de votre verre d’eau. Poly-Glu International est une petite société d’Osaka, au Japon, qui a développé une poudre à base d’un acide polyglutamique capable de filtrer l’eau la plus sale afin de la rendre potable. Le processus est simple comme tout, mais permet de transformer l’eau la plus chargée en un liquide clair en une minute à peine.


Sources: Bloomberg, communiqués, Les Affaires, Money Sense, RCI, Reuters, Venture Beat, Yahoo Finance, Youtube.

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NDLR: L'article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.

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