10 choses à savoir mercredi

Publié le 28/06/2017 à 08:09

10 choses à savoir mercredi

Publié le 28/06/2017 à 08:09

Par Yannick Clérouin et Alain McKenna

Point 1: ce vin en canettes à 4$ est en rupture de stock aux États-Unis! (Photo: Trader Joe's)

Bon mercredi 28 juin! Voici 10 informations qui méritent votre attention ce matin.

1- Tout le monde s’arrache ce vin en canettes à 4 $ ! Si vous levez le nez sur les bouteilles à bouchon dévissable ou même le vin en carton, la prochaine grosse mode n’est pas pour vous… Trader Joe’s, une chaîne d’épicerie comptant 465 succursales à travers les États-Unis, ne suffit plus à la demande. Son vin Simpler Wines, qui se vend 4 $ pour un paquet de 4 canettes, est constamment en rupture de stock. Pis encore : dans certains établissements, les livraisons à venir sont déjà toutes réservées! Ce qui rend ce produit si attrayant? Rien de particulier, sinon qu’il répond à une tendance forte du moment, chez nos voisins du sud : la vente de vin en canettes s'y est multipliée par 7 depuis cinq ans, représentant 1 % du marché total du vin, à 15 millions $US. Ce qui fait dire à Business Insider qu’il y a encore place pour de la croissance. Et à voir la demande pour le rouge, le blanc ou même le rosé de Trader Joe’s, on ne doute pas de cette croissance… au point de se demander quand Metro comptera ajouter un tel produit à sa circulaire!

2- Cette IA aiderait la SAQ à trouver votre vin idéal… On entend beaucoup parler des entreprises de prêt-à-manger telles Goodfood, ces temps-ci, mais une autre tendance émergente dans le secteur de ce que certains appellent la «foodtech» est la recommandation et la livraison d’alcool sur demande. Qu’il s’agisse de bière ou de vin, les applications et sites web proposant de trouver le vin rouge répondant précisément à votre critères de dégustation foisonnent. Le dernier exemple en lice? Bright Cellars, une société qui vient de s’installer à Milwaukee, aux États-Unis, mais qui a été initialement créée par des étudiants du prestigieux MIT. Dans l’air du temps, Bright Cellars interroge ses utilisateurs sur leurs goûts, puis recourt à des algorithmes sophistiqués afin de proposer quatre bouteilles de vin qui feront leur bonheur. Elle envoie le tout par la poste, moyennant un frais de 60 $US, et répète l’opération tous les mois. L’entreprise se targue de n’accepter qu’un vin sur deux qu’elle découvre, en provenance de partout sur la planète. Bright Cellar ne livre pas au Canada, mais rien n’empêcherait la SAQ de remplacer ses pastilles de goût par de tels algorithmes…

vin 

3- Le guichet bancaire du futur aura l’air d’un iPad et n’aura pas besoin de carte d’accès. Ils paraissent obsolètes, les guichets bancaires actuels, avec leur petit clavier numérique et leur affichage encore plus minuscule… Mais ça risque de changer sous peu, tandis que plusieurs grandes institutions bancaires souhaitent leur conférer encore plus de responsabilités que la simple gestion des billets de banque et des chèques de leur clientèle. Le déclencheur? Le ralentissement de la croissance des services banaires mobiles, incluant le paiement mobile, qui peine à prendre une plus grande part du secteur des paiements. C’est pourquoi, aux États-Unis, Bank of America compte remplacer une centaine de ses guichets traditionnels par des «guichets extrêmes» dotés de grands écrans tactiles proposant des services évolués, accessibles sans carte d’accès. Ça s’ajouterait à des services plus classiques, comme la gestion de ses cartes de crédit, l’encaissement de chèques, et autres. Des tutoriels vidéo et d’autres outils explicatifs seraient aussi au programme. Cette approche est également étudiée par Wells Fargo, qui a mis en place 5000 écrans taciles pouvant être utilisés sans carte d’accès. «C’est le moyen idéal pour les institutions qui désirent familiariser leur clientèle aux services numériques», résume Jose Resendiz, directeur général de NCR, fabricant de guichets bancaires, au site Tear Sheet. «Les choses qu’on pourra faire à l’aide de ces guichets s’apparenteront à ce que les utilisateurs mobiles experts peuvent déjà accomplir.» 

ATM

4- La Silicon Valley pourrait être aussi déserte que Detroit dans quelques années à peine. Visiter Detroit, c’est mettre le pied dans une région moribonde qui vit les lendemains d’une période faste que les gens sur place croyaient inépuisable. Et pourtant. Aujourd’hui, la plupart des grands édifices de la région sont pratiquement vides, et des rues entières sont bordées de maisons abandonnées aux fenêtres placardées. Et s’il n’en tient qu’à l’auteur américain Jeffrey James, spécialisé dans la vie en entreprise, le même sort attend les énormes campus de la Silicon Valley. Y compris ceux actuellement bâtis à grands frais par Apple et Google… «Ce sont de gigantesques espaces de travail conçus de la même façon qu’au milieu du siècle dernier : l’idée est de voir d’un seul coup d’œil qui travaille ou pas, la seule différence étant que des ordinateurs ont remplacé les dactylos», observe-t-il, sur Inc. Une approche paradoxale, pour une région axée sur l’Internet, un outil qui décentralise le travail de bureau… À son avis, des outils comme les applications Slack, ou Skype, la réalité virtuelle, et les assistants numériques élimineront sous peu le besoin de regrouper tout le monde sous un même toit. «Dans un futur proche, même les sièges sociaux comme le nouveau campus d’Apple seront des déserts complètement abandonnés», avertit-il.

Detroit

5- Pour rendre Siri plus cool, Apple lui embauchera un assistant personnel en chair et en os. C’est le monde à l’envers! Mais Apple pense ainsi pouvoir conférer à son assistant vocal numérique un avantage indéniable face à Alexa, Cortana et autre Assistant Google : l’associer de plus près aux événements qui font tendance, sur les réseaux sociaux ou ailleurs. Bref, la rapprocher des milléniaux branchés et autres gens cool. D’ailleurs, si vous croyez être cette personne à qui aucun événement branché de dernière minute n’échappe, n’hésitez pas : le poste «d’Expert(e) en événements pour Siri» vient tout juste d’ouvrir. Et comme pour vous convaincre du niveau d’urgence ressenti par Apple afin de combler ce poste, il suffit d’en lire la description, qui, comme le constate The Verge, essaie peut-être trop d’être elle-même dans le coup : «Principale qualificiation : vous devez vous considérer comme un faiseur de mode, ou Tsar du cool, expert. Non négociable!» Cela dit, il faut tout de même envoyer un CV. Publier un égoportrait sur Instagram ne suffit pas.

6- Chouchous des derniers mois, les titres technologiques peinent encore ce matin en Bourse. Tandis que les indices S&P 500 et Dow Jones se dirigent en territoire positif, le Nasdaq bat en retraite. La décision de l’Union européenne d’imposer une sanction record de 2,7G$US à Google pour abus de position dominante a quelque peu refroidi l’enthousiasme des investisseurs à l’égard des poids lourds du secteur que sont Apple, Facebook, Alphabet et Amazon. Dans notre revue de marché complète, on vous parle aussi de Couche-Tard qui devient officiellement propriétaire de CST Brands aujourd’hui(la plus grosse acquisition de son histoire), ainsi que d’une petite société techno canadienne pour qui les enchères montent.

7- L’humanité passera 3500 mille milliards d’heures sur des applications mobiles en 2021! Arrêtez de chicaner vos enfants car ils regardent trop de télé, et surveillez plutôt votre consommation d’applications mobiles, car ça ne va pas en s’améliorant… Cela dit, le phénomène est moins prononcé en Amérique du Nord qu’en Asie, observe le site Axios, qui publie les résultats d’une étude réalisée par la firme spécialisée App Annie selon laquelle, l’an dernier, l’humanité a eu les yeux rivés sur son téléphone intelligent pendant au moins 1600 milliards d’heures. En Amérique du Nord et en Europe, c’est l’équivalent d’une heure et demie par jour par personne, alors qu’en Asie, c’est le double, soit 3 heures par jour. Et ça va doubler d’ici 4 ans, ce qui devrait également faire grimper les revenus dans ce marché de 1300 milliards $US, à l’heure actuelle, à plus de 3000 milliards $ en 2021. Ça fait beaucoup de milliards…

8- Cette start-up chinoise bat Apple en dévoilant le premier lecteur d’empreintes allant sous l’écran d’un téléphone. Alors que s’ouvre aujourd’hui à Shanghai l’édition asiatique du Mobile World Congress, la petite société chinoise Vivo dévoile un lecteur d’empreintes pouvant tenir sous l’écran d’un appareil électronique, permettant de délaisser le bouton de contrôle au profit d’un plus grand affichage. Ce n’est pas banal : depuis des années, Apple, Samsung et d’autres encore se livrent une certaine bataille à ce niveau. Les rumeurs à propos du iPhone 8 mentionnent d’ailleurs les efforts faits par Apple pour développer un tel dispositif. Or, c’est Vivo, en partenariat avec l’équipementier américain Qualcomm, qui a développé la première technologie du genre, à l’aide d’un capteur à ultrasons pouvant fonctionner sous du verre, un écran OLED ou même une mince couche d’aluminium, comme l’assure Mashable. Reste maintenant à voir sur quel téléphone cette technologie, qui en est à l’état de concept, finira par se retrouver…


9- À l’agenda mercredi, la Cour suprême rend une décision dans une cause qui concerne Google et l'appropriation illicite de secrets commerciaux(9h45). Le premier ministre Philippe Couillard rencontre le président de l'Italie, Sergio Mattarella(17h, hôtel Ritz-Carlton Montréal). Le ministre fédéral du Développement social, Jean-Yves Duclos, la ministre québécoise du Travail, Dominique Vien, ainsi que le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, prennent part à une conférence de presse concernant un nouveau complexe aquatique(9h30, hôtel de ville de Lévis). Conférence de presse concernant l'édition 2017 du tournoi de tennis de la Coupe Rogers, qui aura lieu du 4 au 13 août(12h, stade Uniprix). Le câblodistributeur Shaw Communications et la société mère des magasins IGA et Sobeys, Empire Company, ont aussi dévoilé leurs résultats trimestriels mercredi matin.

10- Ce vélo électrique est si compact qu’il tient dans un sac à dos! Le Smacircle S1 ne fait pas 8 kilos mais permet d’atteindre une vitesse de 20 km/h, sur une distance d’une quinzaine de kilomètres par charge. Il se replie ensuite, en cinq étapes simples, pour être rangé dans un sac de transporrt par plus gros qu’un sac à dos normal. Sur Indiegogo, le diminutif vélo a atteint 600 % de son objectif de financement. Pas mal, pour un vélo sans pédale!


Sources: Axios, Business Insider, communiqués, Inc, Indiegogo, Les Affaires, Mashable, Tear Sheet, The Verge, Youtube.

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NDLR: L'article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.

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