Point 2: On peut désormais porter du Canada Goose même l'été... (Photo: Canada Goose)
Bon mercredi 16 août! Voici 10 informations qui méritent votre attention ce matin.
1- Paieriez-vous 10$ par mois pour un accès illimité aux films dans les cinémas? Imaginez un abonnement à 10 dollars par mois qui vous donnerait un accès illimité aux films en salle… directement dans la salle! C’est la suggestion que Mitch Lowe, cofondateur de Netflix, propose pour relancer l’achalandage dans les cinémas de la planète. Sa nouvelle entreprise, MoviePass, propose exactement ça : moyennant une poignée de dollars, les abonnés ont droit à un film par jour, dans n’importe quelle salle de cinéma partenaire avec ce service. C’est évidemment une proposition casse-cou, l’entreprise étant largement déficitaire. Mais si suffisamment de cinéphiles s’abonnent, MoviePass pourrait collecter des données sur leurs habitudes et ainsi mieux servir des annonceurs intéressés à cibler ces consommateurs. Ça semble farfelu? Ça intéresse les gros joueurs nord-américains, selon Bloomberg. Pas pour rien: les ventes de billets de cinéma sont en déclin tant au Canada qu’aux États-Unis, où les services à volonté comme Netflix, eux, connaissent un succès en apparence inépuisable.
2- Canada Goose s’adapte aux changements climatiques. Reconnue pour ses chauds manteaux d’hiver, la marque récemment inscrite en Bourse veut élargir son marché en ciblant les régions plus chaudes d’Amérique du Nord. Pour y arriver, l’entreprise a mis en marché une nouvelle gamme de manteaux plus légers, des tricots destinés à «la génération des kangourous», comme l’explique une porte-parole de la marque au site Digiday. Les soirées fraîches et humides de la côte ouest seraient l’inspiration derrière cette première incursion au-delà des parkas et autres anoraks qui ont fait la réputation de la marque. Pour Canada Goose, c’est faire d’une pierre deux coups : d’abord, elle élargit son marché en investissant un nouveau créneau prometteur, et en prime, elle peut vendre des produits à prix plus abordable que ses onéreux manteaux. Ce ne sera pas une aubaine pour autant : les tricots Canada Goose seront initialement vendus dans ses boutiques de Boston et Chicago, à un prix de détail démarrant à 295 $US. C’est toujours moins que le moins cher de ses manteaux, qui coûte 700 $US…
3- Il n’y a pas de mauvaise publicité, vous dites? Ce fabricant de torches décoratives n’est pas d’accord. Les suprématistes blancs ayant manifesté à Charlottesville, en Virginie, le weekend dernier, brandissaient fièrement des torches en bambou dont l’utilisation est normalement purement décoratif. Des photos de ces manifestants ont fait le tour du web, depuis, pour les raisons qu’on connait, mais le fabricant des torches de marque Tiki, une société du Wisconsin appelée Lamplight Farms, n’a pas aimé voir son produit associé à cet événement. Hier, l’entreprise a donc émis un communiqué pour prendre ses distances des groupes de nationalistes blancs et d’extrémistes néonazis. «Nos produits visent à rehausser l’ambiance lors de réunions entre amis ou en famille, afin qu’ils connectent entre eux dans leur cour», explique l’entreprise, via CNN. «Notre marque n’est en aucun cas associée aux événements qui ont eu lieu à Charlottesville.»
4- Pas le goût d'attendre après une Model 3? On a une solution pour vous... Pour environ le même prix que la toute nouvelle petite berline tout électrique, il est possible non seulement de mettre la main sur une plus grosse berline de type Model S âgée de quelques années, mais en prime, on peut mettre la main au volant de son nouveau jouet immédiatement! C’est ce qu’ont découvert les gens du Consumer Reports américain, une publication de référence en matière d’achat de voitures. Une Model 3 démarre à 35000$US, mais équipée comme du monde, elle coûtera plus près des 50000$US, explique le magazine. Et pour un prix variant entre 50000$ et 60000$, on peut trouver une Model S pas trop âgée, et toujours aussi en forme côté mécanique. Aux États-Unis, plusieurs de ces véhicules sont des retours de location qui ne sont pas officiellement certifiés, mais qui sont tout de même inspectés avant d’être remis en vente.
5- Ce pays deviendra le premier à bannir les bouteilles d’eau en plastique à usage unique. À partir de 2021, le Costa Rica empêchera la vente de ces bouteilles sur l’ensemble de son territoire. Pour ce petit pays d’Amérique centrale, cette volonté s’ajoute à plusieurs autres mesures mises en place qui lui permettront d’atteindre sa cible d’être carboneutre dans cinq ans. Pour y parvenir, le Costa Rica recevra l’aide d’un programme de développement de l’ONU, explique le site Clean Technica. «Le plastique est un problème pas seulement pour le Costa Rica mais pour toute la planète. Au rythme où vont les choses, en 2050, il y aura plus de plastique dans la mer que de poissons», nous apprend un communiqué diffusé par le gouvernement costaricain. Évidemment, plusieurs souhaiteront que le Canada emboîte le pas…
6- Les marchés semblent vouloir ouvrir en hausse, ce matin. Un compte-rendu fort attendu de la Réserve américaine devrait donner des indications sur le rythme du resserrement de la politique monétaire américaine. Dans notre revue de marché complète, il est également question de Prometic Life Sciences, des Industries Lassonde et de Home Depot.
7- Le premier Hyperloop a été inventé… au 17e siècle! Si vous pensiez que le créateur du projet Hyperloop, Elon Musk, avait pensé à ce concept à lui seul quelque part en 2013, détrompez-vous. La première mention d’un tube sous vide où la pression pouvait propulser des capsules à haute vitesse remonte à 1799, quand l’inventeur George Medhurst a proposé l’idée de transporter du matériel en les soumettant à une forte pression d’air dans des tubes en acier. Il a même supervisé la construction de rails pneumatiques à Londres, qui ont été en opération de 1844 à 1847. Comme le rappelle Business Insider, ce serait d’ailleurs de lui que ce serait inspiré Jules Verne dans sa vision du Paris du 20e siècle, dans laquelle des trains traversent l’océan Atlantique dans des tubes pressurisés. Le site américain cite d’autres exemples de technologies du même genre qui ont vu le jour depuis. Comme quoi tout a déjà été inventé ailleurs…
8- Des ateliers de contrefaçon de Bitcoins, ça se peut. C’est ce que les autorités d’Ukraine ont découvert la semaine dernière en mettant les pieds dans un atelier où s’alignaient plus de 200 ordinateurs destinés à créer une «monnaie de substitution» frauduleuse. Selon Radio France Internationale, c’est ce qui motive ce pays, où le piratage informatique est particulièrement actif, à créer un statut légal pour l’utilisation du Bitcoin. Cette mesure permettrait de normaliser cette monnaie virtuelle, afin d’avoir un meilleur contrôle sur ce qui est en train de devenir une économie parallèle. Le pays songe d’ailleurs à installer des machines distributrices de Bitcoin un peu partout sur son territoire. Seul bémol, les politiques nationales se penchant sur les monnaies virtuelles sont insuffisantes pour contrôler un phénomène qui se répand à la grandeur de l’Internet. Reste à voir si l’Ukraine pourra entraîner d’autres pays dans sa suite…
9- Ce robot-là prouve qu’on n’est pas près de se faire voler nos jobs. Depuis des mois, on voit des vidéos léchées de robots capables de marcher, de courir, de dévaler des pentes ou des escaliers et même de se faire donner des coups sans broncher. Il n’en faut pas plus pour craindre que ces mêmes robots finissent par nous voler nos boulots… Mais comme le prouve une vidéo publiée par Boston Dynamics et rediffusée de façon virale sur Twitter par la suite, tout n’est pas aussi parfait qu’on veut bien nous laisser croire dans le monde des robots. En fait, ça laisse plutôt croire que les robots voleurs de jobs ne sont pas près de voir le jour…
10- Un Fitbit pour orgasmes féminins? Ben oui. C’est ainsi que le Lioness se définit : le premier vibrateur intelligent sur le marché. L’appareil a vu le jour au printemps 2016 après une campagne réussie sur Indiegogo, et l’appareil est finalement livré ces jours-ci. Quatre capteurs intégrés à l’appareil mesurent la température, l’effort physique et le mouvement, et transmettent les données à une application mobile qui affiche, sous forme graphique, quelles étaient les conditions au moment de l’orgasme. Selon le fabricant, en mesurant mieux les paramètres entourant l’activité sexuelle, il serait plus facile ensuite de maximiser le plaisir. Voilà une promesse qui devrait toucher la cible…
Sources: Bloomberg, Business Insider, Clean Technica, CNN, Consumer Reports, Digiday, Les Affaires, RFI.fr, Youtube.
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NDLR: L'article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.
