10 choses à savoir mardi

Publié le 05/09/2017 à 08:29

10 choses à savoir mardi

Publié le 05/09/2017 à 08:29

Par Yannick Clérouin et Alain McKenna

Point 1 : plongeriez-vous dans une piscine creusée en bordure des pistes de l’aéroport Trudeau? (Photo: Aéroport de Punta Cana)

Bon mardi 5 septembre! Voici 10 informations qui méritent votre attention ce matin.

1- Plongeriez-vous dans une piscine creusée en bordure des pistes de l’aéroport Trudeau? C’est essentiellement ce que compte faire l’aéroport international de Punta Cana. Parce qu’attendre dans la piscine est définitivement plus agréable que dans un hall d’aéroport mal climatisé, la direction de l’aéroport compte ouvrir, en décembre prochain, une terrasse extérieure avec piscine conçue par l’architecte dominicain Antonio Segundo Imbert. C’est une première mondiale, mais le projet s’incarne dans une tendance lourde des aéroports dans le monde, qui ont rehaussé leur niveau de confort, devenant moins des lieux de passage de courte durée que des zones de divertissement. Léger bémol à propos de cette piscine : seuls les clients des salons VIP et de la classe affaires y auront accès, indique le Daily Mail.

Punta Cana

2- Un théâtre extérieur de 30 km de long pour divertir les passagers de ce train de banlieue! Le Bewegtes Land Theater est un projet fascinant de théâtre qui suit la ligne de train reliant Jena à Naumburg, dans la vallée de Saale en Allemagne, sur plus d’une trentaine de kilomètres. Au total, il compte plus de 500 participants, pour la plupart des volontaires et résidents de la région. Ils se costument, enfourchent d’énormes bécanes, grimpent sur le toit de véhicules cachés derrière des buissons, et réalisent de courtes saynètes qui font le bonheur des passagers. C’est quelque chose à voir, et ça pourrait donner quelques idées aux dirigeants du Réseau de transport métropolitain du grand Montréal…


3- Cette boutique suspendue à 2000 mètres dans les airs n’a pas peur du vide! Son titre autoproclamé de «boutique éphémère la plus extrême sur la planète» ne lui sera pas retiré de sitôt. Située dans le canyon Eldorado au Colorado, cette boutique accrochée à plus de 2000 mètres du sol vendait du pain et du lait aux grimpeurs capables de l’atteindre. On pouvait aussi y prendre possession d’une veste, afin de se garder au chaud une fois au sommet de la paroi, connue sous le nom de Bastille Wall. Pour chaque grimpeur visitant ce «cliffside shop» durant les 24 heures pendant lesquelles la boutique a été ouverte, 100 dollars étaient remis à deux organismes faisant la promotion de l’escalade. Le buzz généré par cette initiative a aussi permis à l’American Alpine Club et l’Access Fund de faire passer leur message, ajoute le Telegraph : les deux organismes souhaitent qu’on fasse plus de place à l’escalade dans les parcs nationaux et autres espaces naturels publics américains.


4- La Californie souhaite taxer les riches… et les robots. L’État le plus populeux des États-Unis est en crise financière perpétuelle depuis des années, et une solution est évidemment de revoir la formule fiscale afin d’inclure les citoyens les plus riches qui évitent de payer leur juste part d’impôt. À l’ère de la robotisation et de l’automatisation, la ville de San Francisco compte toutefois aller plus loin : un projet annoncé mercredi dernier appelé Jobs of the Future vise à imposer une «taxe sur le salaire» des robots qui prennent la place d’un travailleur en chair et en os. Cette taxe irait dans un fonds spécial destiné à aider ces mêmes travailleurs à retourner à l’école afin de trouver une carrière plus prometteuse. L’idée, inspirée de propos prononcés par Bill Gates en février dernier, semble à première vue simple, mais soulève tout de même plein de questions, observe Wired. À commencer par la définition d’un robot : c’est quoi, au juste ? Et comment établir son «salaire» ? Mais l’idée de taxer les robots pour offrir aux humains un salaire de base garanti commence à faire son chemin…

5- Après les espaces verts et les toits verts, les autobus verts ! C’est ce qui s’est produit dans la ville de Taipei quand on a demandé au fleuriste Alfie Lin de créer un espace vert dans un lieu public : l’artiste a installé des orchidées, des fougères et autres plantes suspendues dans un autobus devenu, depuis, le «bus forestier». On peut y humer l’odeur des plantes, s’asseoir dans des sièges gazonnés, et l’effet général est calmant et reposant, assurent des passagers rencontrés par la BBC alors qu’ils montaient à bord. C’est effectivement beaucoup plus agréable pour les sens que de voir les surface plastifiées et métallisées des autobus normaux, et même si le projet ne s’étale que sur une semaine, Lin souhaite que son invention soit reprise par d’autres et qu’il se crée ainsi un parc complet de forêts sur roues. Avis à la STM…



6- Les essais militaires nord-coréens de la fin de semaine inquiètent les investisseurs ce matin. Résultat : Wall Street devrait débuter la semaine en baisse. Au Canada, on saura mercredi quelle est la décision de la Banque centrale à propos des taux d’intérêt. Dans notre revue boursière complète, il est également question de Produits récréatifs BRP, de la Banque TD et de Toromont Industrie.

7- Vous ne croirez jamais quel est le nombre d’heures de travail quotidien «idéal». Ça fait des décennies qu’on s’entend sur la journée de 8 heures, mais ce nombre est-il encore pertinent? Alex Pang, chercheur à l’Université Stanford, en Californie, a étudié des décennies de recherche scientifique sur le sujet, et en arrive à une conclusion étonnante : si votre boulot n’exerce que votre cerveau, la journée de travail idéale ne devrait pas compter plus de quatre heures. Des preuves? La fameuse règle des 10000 heures de Malcolm Gladwell, selon laquelle c’est le minimum d’effort requis pour devenir un maître de n’importe quelle discipline, ne le dit pas, mais ces 10000 doivent être complétées à coup de 4 heures par séance de pratique, tout au plus. Et de grands génies, dont Darwin, ne bossaient pas plus de quatre heures par jour, rappelle Inc. Vous savez maintenant quoi demander lors de votre prochaine négociation salariale…

8- Voici comment Facebook va vous ruiner. Suivre le fil d’actualité d’amis et de connaissances plus ou moins proches sur les réseaux sociaux a un impact sur la façon dont on consomme, selon les études effectuées à ce sujet. Ainsi, un Américain sur trois avoue que ce qu’il voit sur des sites comme Facebook, Twitter ou Instagram influence ses décisions d’achats. Un sur dix regarde les achats, les plans de voyages, et autres dépenses de ses contacts sur ces mêmes plateformes et décidera de les imiter. Ça explique pourquoi les annonceurs veulent apparaître dans votre fil d’actualité, étant donné que ça normalise des achats qui, autrement, pourraient avoir l’air complètement farfelus. «Quand vous voyez plusieurs personnes acheter des souliers à 500 dollars, c’est comme si tout le monde le faisait, ça vous incitera peut-être à le faire aussi, même si vous ne pouvez pas vous le permettre », explique Elizabeth Lombardo, auteure d’un livre sur le sujet, à Market Watch. Ce n’est pas le cas à tous les coups, évidemment, mais rappelez-vous que ce n’est pas une compétition…

9- Il est possible de payer son baril du colonel avec seulement son visage. Plus besoin de sortir son portefeuille! La chaîne américaine KFC tente un grand coup en Chine, où elle autorisera le paiement par reconnaissance faciale, dans un de ses restaurants de la ville de Hangzhou. C’est la première application du genre au monde dans le secteur de la restauration, et peut-être même du détail, observe le Figaro. La technologie est fournie par Alipay, une filiale du géant chinois Alibaba. Elle intègre une caméra 3D et un écran qui analyse 600 traits du visage, afin de faire la différence entre un visage réel et une photo (pour éviter la fraude). C’est donc un coup de pub pour le Poulet frit du Kentucky, mais c’est aussi un ballon d’essai pour cette technologie chinoise qui pourrait être déployée ailleurs par la suite.

10- Ce barman robotisé réalisera le martini parfait à tous les coups. Tipsy est un bras robotisé servant les clients et animant la conversation du Tipsy Robot Bar, dans le Miracle Mile de Las Vegas. Les gens désirant un verre passent leur commande via une application sur tablette, à partir de laquelle il est également possible de payer. Le bar offre des drinks aussi classiques qu’un gin-tonic, mais possède aussi sa propre carte de cocktails maison. Une fois la commande passée, il suffit de regarder le ballet mécanique derrière le bar. Ce n’est pas exactement Tom Cruise dans Cocktail, mais c’est quand même original…


Sources: BBC, Daily Mail, Inc, Le Figaro, Les Affaires, Market Watch, Telegraph, Wired, Youtube.

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NDLR: L'article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.

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