Un système à améliorer en région


Édition du 21 Mars 2015

Un système à améliorer en région


Édition du 21 Mars 2015

L'augmentation de la demande en transport en commun ne se fait pas seulement sentir dans les grands centres urbains tels que Montréal, Laval et Québec. Les régions aussi développent leurs transports collectifs.

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Certains se souviendront peut-être d'une époque pas si lointaine où l'autobus numéro 9 reliant Saint-Jérôme à la station de métro Henri-Bourassa passait toutes les 30 minutes à l'heure de pointe, et toutes les heures le reste de la journée.

La situation a bien changé, avec des autobus partant toutes les 10 à 15 minutes, et dont le trajet se termine désormais à la station Montmorency, à Laval. Dorénavant, 189 départs dans les deux sens se font quotidiennement sur ce qui est le plus gros trajet géré par le Conseil intermunicipal de transport Laurentides (CITL).

Cette évolution reflète bien les changements qui ont marqué les transports en commun dans les Laurentides.

«De 2009 à 2014, le nombre de déplacements annuels en transport collectif dans la région desservie par la CITL est passé de 4,9 à 6,4 millions, une progression de 30,6 %», note Nicole Houle, directrice générale du CITL.

Cette croissance oblige à bonifier régulièrement l'offre de service. Le nombre d'heures de service est passé de 267 000 en 2009 à 317 000 en 2015, une augmentation de 18 %. Mais cela pose nécessairement un défi de financement. En 2004, lors de la création du CITL, les usagers, le gouvernement du Québec et les municipalités finançaient chacun un tiers du service. Désormais, les usagers en financent 27 %, l'État 29 % et les municipalités 43 %.

Néanmoins, la priorité est l'instauration de voies réservées sur les autoroutes 13 et 15, ainsi que sur la 19 lorsque celle-ci sera prolongée. «Si les autobus se retrouvent embourbés dans les congestions routières, les gens risquent de les délaisser», explique Nicole Houle.

Soutenir les régions

Dans les régions éloignées des grands centres, le transport collectif connaît aussi une croissance importante. Les déplacements annuels en transport en commun en région sont passés de 234 000 en 2006 à 822 000 en 2013, une augmentation de 351 %, selon le le ministère des Transports du Québec (MTQ). Cette croissance s'est notamment faite dans la foulée de l'instauration du programme d'aide gouvernemental au transport collectif régional par le MTQ en 2007. Pendant la même période, les déplacements ont augmenté de 171 % en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, de 342 % en Mauricie et de 553 % en Abitibi-Témiscamingue.

Benoît Lachance, porte-parole du ministère, rappelle que l'enjeu du transport collectif dans ces régions en est un d'équité, de développement économique et surtout de rétention des populations. «Il faut s'assurer que les personnes qui ont un accès restreint à l'automobile puissent tout de même se rendre aux établissements de santé et d'éducation, par exemple», dit-il.

Mais pour offrir un service attrayant dans ces régions, il faut résoudre une équation complexe : l'arrimage de l'achalandage et des grandes distances à parcourir. «D'un côté, personne ne veut voir des autobus presque vides parcourir de grandes distances, mais de l'autre, on ne peut pas réduire les fréquences à un point si minimal que les gens se détournent du service», lance Benoît Lachance.

Le MTQ doit aussi jongler avec les réductions de service décidées en 2014 par le transporteur interurbain régional Orléans Express. De l'aide financière totalisant près de 700 000 $ a, par exemple, été accordée pour instaurer une liaison entre La Tuque et Trois-Rivières et un service de navettes en Gaspésie.

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