
Grâce au système de récupération de l’énergie cinétique (connu sous l’acronyme KERS en anglais), la récupération de l’énergie cinétique du freinage permet d’augmenter la puissance du véhicule.
Dès 1968, l'écurie Williams avait commencé à travailler à la création d'une boîte de vitesses capable de passer les rapports manuellement, à la demande du conducteur, sans pour autant avoir recours à une pédale d'embrayage. Il faudra cependant attendre que Ferrari présente sa version, en 1989, pour faire avancer le projet.
Aujourd'hui, ces boîtes semi-automatiques ont été adoptées par la plupart des grands constructeurs automobiles, et il est facile de se prendre pour une pilote de F1 en manipulant les palettes de changement de vitesse derrière le volant.
Contrairement aux boîtes automatiques conventionnelles, ces boîtes semi-automatiques permettent le contrôle manuel des changements de rapport si le conducteur le souhaite. Seul bémol, elles sont séquentielles, c'est-à-dire que le conducteur doit changer ses rapports en séquences croissantes ou décroissantes, alors qu'une boîte totalement manuelle permet de «sauter» une vitesse.
Un freinage plus puissant
Au cours des années 1950, Jaguar a innové en installant des freins à disque sur sa Type C, une avancée mise au point conjointement avec les ingénieurs de Dunlop. Cela a permis de freiner avec plus de puissance et de précision, et ces freins ont été l'arme secrète du constructeur pour sa voiture lors des 24 heures du Mans de 1953. Ces freins se révélaient cependant peu solides au fur et à mesure que la puissance des voitures de course augmentait.
C'est en 1983 que Mercedes-Benz a misé pour la première fois sur des freins de céramique sur sa CL 55 AMG, plus résistants à la chaleur intense. Au fil des ans, les Formule 1 ont poussé l'audace encore plus loin en jumelant à la céramique un composé de carbone. C'est ce genre de freins que l'on retrouve maintenant sur les voitures de performance, comme les Porsche 911.
Récupération de l'énergie cinétique
La notion est bien connue, et les véhicules hybrides y font déjà appel : la récupération de l'énergie cinétique du freinage permet de recharger les batteries à chaque freinage. La technologie a cependant été perfectionnée en Formule 1, non seulement pour récupérer un peu de l'énergie perdue, mais aussi pour augmenter la puissance des véhicules.
En F1, il s'agit du système de récupération de l'énergie cinétique (en anglais, kinetic energy recovery system, ou KERS) et son usage est très réglementé, puisqu'il permet de transférer au moteur quelque 80 chevaux supplémentaires pour 4,7 secondes. C'est particulièrement utile lors des dépassements. Pour arriver à ce résultat, on utilise un volant d'inertie qui récupère et accumule l'énergie en déconnectant et reconnectant un arbre d'embrayage.
Pour le moment, seules les voitures hybrides utilisent quelque chose de similaire pour la recharge. Cependant, plusieurs constructeurs automobiles, comme Audi, étudient ce genre de système pour augmenter temporairement la puissance moteur.
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