Ferrari en pole position


Édition du 11 Juillet 2015

Ferrari en pole position


Édition du 11 Juillet 2015

Par Pierre Théroux

En mai dernier, lors d'une vente aux enchères tenue sur les rives du lac de Côme, en Italie, une Ferrari 212 Barchetta de 1952 évaluée à 3,4 M$ US a été vendue 7,6 M$ US, un prix record pour ce modèle. En début d'année, à Phoenix, en Arizona, huit Ferrari figuraient parmi les dix voitures qui s'étaient vendues le plus cher. À n'en pas douter, la célèbre marque au cheval cabré est toujours en tête dans la course aux voitures de collection. «Ferrari est considérée comme l'une des meilleures marques du monde, qui s'est forgé une image très forte en course automobile. Elle incarne le rêve», fait valoir Matthieu Lamoure, directeur général de la maison de vente aux enchères Artcurial Motors.

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L'attrait de ces voitures, mais aussi leur rareté, explique la domination de Ferrari, qui construisait un nombre restreint d'exemplaires de ses modèles en série. Il n'y a qu'une trentaine de Ferrari 250 GTO, ce modèle construit dans les années 1960 adjugé au prix record de 38 M$ US l'an dernier. Selon l'indice HAGI (Historic Auto Group International), la boussole des collectionneurs, les Ferrari historiques ont vu leur valeur multipliée par 2,5 en cinq ans.

Ferrari n'est pas la seule voiture recherchée par les collectionneurs. Les autres marques prestigieuses comme Porsche, Jaguar et Mercedes ont aussi vu leur valeur atteindre des niveaux records ces dernières années. «Les voitures de sport européennes produites à peu d'exemplaires sont très recherchées et prendront encore de la valeur», affirme Gord Duff, spécialiste chez RM Sotheby's. En 2013, la cote des Porsche a grimpé de 19 %, et celle des Mercedes, de 15 %, montre l'indice HAGI.

«La cote de certains modèles des années 1970 à 1990 s'est envolée ces dernières années», note M. Lamoure. Ce dernier fait valoir que des voitures des années 1970, 1980 et 1990 attirent maintenant l'attention des collectionneurs qui ont les moyens financiers d'acquérir des autos qui ont bercé leur jeunesse. «Les autos des années 1920 ou 1930, ça ne m'intéresse pas. Celles qui me font vibrer sont les autos des années 1970, celles de mon adolescence», confirme Richard Petit, président de Kebecson, qui possède entre autres une Ferrari, une Porsche et une Alfa Romeo dans sa collection.

Moins populaires auprès de la nouvelle génération de collectionneurs, les voitures classiques d'avant-guerre (Bugatti, Bentley, Packard, Ford) sont aussi «des blue chip du monde de l'automobile ancienne», estime Gilbert Bureau, fondateur du club des Voitures anciennes du Québec. En avril dernier, une Packard 1934 s'est vendue 4,2 M$ US, tandis qu'une Cadillac 1930 a été adjugée au prix de 1,9 M$ US lors d'enchères tenues aux États-Unis.

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