(Photo: 123RF)
Le directeur général du Panier bleu estime qu’il faudra au moins 20 millions $ pour mettre en place la nouvelle plateforme transactionnelle en ligne dont l’objectif est de mousser l’achat local et d’offrir aux commerçants québécois une solution de rechange aux géants comme Amazon.
En marge d’une présentation devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), vendredi, le directeur général de l’organisme à but non lucratif, Alain Dumas, a expliqué qu’il se prépare à entrer dans la phase de l’appel aux investisseurs privés.
Il a précisé, au cours d’un entretien téléphonique, qu’il aimerait avoir obtenu les lettres d’intention vers le 1er mai afin de permettre au Panier bleu de « continuer à avancer » et avoir une « première mouture » de la plateforme d’ici le temps des Fêtes.
Devant la CCMM, M. Dumas a également signalé qu’il irait « sûrement cogner à la porte » du gouvernement Legault, qui a déjà versé 4,4 millions $ en subventions à l’organisme, afin qu’il soit un « partenaire ». On ignore qui dirigera la plateforme lorsqu’elle sera créée.
Lancé en avril dernier sous la forme d’un bottin en ligne, le Panier bleu pilote la première phase du chantier grâce à un investissement conjoint de 600 000 $ effectué par le Mouvement Desjardins et la Banque Nationale et d’une somme de 300 000 $ injectée par l’organisme.
Sur la plateforme, on devrait retrouver des produits fabriqués à l’étranger, comme des appareils électroniques et des vêtements, mais vendus par des détaillants québécois. Divers outils, comme des filtres de recherche, devraient permettre d’identifier les articles locaux.
Entre-temps, M. Dumas a expliqué que son équipe se penchait toujours sur divers chantiers, comme l’entreposage et la livraison, afin d’identifier les solutions à privilégier.