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Le Canada et Mastercard s’allient pour un centre de cybersécurité

La Presse Canadienne|Publié le 23 janvier 2020

Ils s’assureront que tout dispositif connecté à internet pourra être utilisé sans crainte de vol d’information.

Le gouvernement fédéral et Mastercard travaillent ensemble pour développer des technologies et des normes visant à assurer une utilisation sûre et sécurisée de tout appareil connecté à internet.

Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Navdeep Bains, et le chef de la direction de Mastercard, Ajay Banga, ont indiqué que les stratégies seraient développées dans un nouveau centre qui sera construit à Vancouver.

Le Intelligence and Cyber Centre sera financé par un investissement de 510 millions $ de Mastercard et de 49 millions $ du Canada.

L’objectif du centre est de s’assurer que tout dispositif connecté à internet, des téléphones et tablettes aux ordinateurs et véhicules, pourra être utilisé sans crainte de vol d’informations personnelles ou financières.

En plus d’offrir un leadership en matière de cybersécurité, le nouveau centre soutiendra 380 emplois et permettra la création de 100 stages pour des étudiants inscrits à un programme d’alternance travail-études.

D’ici 2025, les experts estiment que 75 milliards d’appareils seront connectés dans le monde. Le ministre Bains estime que les utilisateurs veulent que leurs données et leur vie privée soient protégées.

«(Avec le centre), le Canada deviendra un chef de file mondial en matière de cybersécurité et nous pourrons réduire les coûts de la cybercriminalité au pays, qui sont estimés à 3 milliards $ par année», a affirmé M. Bains dans un communiqué.

La présidente de Mastercard au Canada, Sasha Krstic, a fait valoir que les innovations développées au Intelligence and Cyber Centre de Vancouver profiteraient aux consommateurs et aux entreprises du monde entier.

«(Le centre) répondra à la demande croissante de solutions technologiques visant à réduire le coût des cyberattaques, à concevoir des dispositifs branchés pouvant être utilisés pour le traitement sécuritaire des paiements, et à mieux gérer les vulnérabilités croissantes associées à l’internet des objets», a-t-elle affirmé.