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Twitter a annoncé vendredi avoir supprimé plusieurs milliers de comptes liés à des États étrangers et accusés de répandre des fausses informations sur le réseau social.
«En accord avec notre politique concernant la manipulation sur notre plateforme, nous avons suspendu de façon permanente tous ces comptes», a annoncé Twitter.
Le réseau social a précisé avoir supprimé 267 comptes émiratis et égyptiens, 4 258 comptes émiratis, 259 comptes espagnols liés au Parti Populaire (conservateur), 1 019 comptes équatoriens et six comptes saoudiens, en plus des 200 000 comptes chinois dont le réseau social avait déjà annoncé la suspension en août.
Les 267 comptes émiratis et égyptiens étaient impliqués «dans une opération de désinformation visant notamment le Qatar et d’autres pays comme l’Iran». Ces comptes, qui avaient été «créés et gérés» par Dot Dev, une entreprise technologique basée dans ces deux pays, «amplifiaient des messages de soutien au gouvernement saoudien».
Twitter a également suspendu 4 258 comptes fictifs venus des Emirats arabes unis qui propageaient de fausses informations sur la guerre au Yémen, dans laquelle intervient Ryad depuis 2015 à la tête d’une coalition en soutien au pouvoir, contre les rebelles soutenus par Téhéran.
Six comptes liés aux médias d’État saoudiens ont également été désactivés pour «leurs efforts coordonnés visant à amplifier des messages avantageux pour le gouvernement saoudien».
Selon Twitter, les comptes se présentaient comme «des organes journalistiques indépendants tout en publiant des propos favorables au gouvernement saoudien».
En outre, le compte de Saud al-Qahtani, ancien conseiller de Mohammed Ben Salmane à la Cour royale déjà interdit de territoire aux États-Unis, a été suspendu.
Concernant l’Espagne, les 259 faux comptes gérés par le Parti Populaire «spammaient ou retweetaient pour augmenter la mobilisation».
Les 1 019 comptes équatoriens étaient liés à l’Alianza País, coalition politique au pouvoir. Ils «se concentraient sur des problèmes liés aux lois équatoriennes sur la liberté d’expression, la censure gouvernementale et la technologie».