La Banque HSBC Canada enregistre un bénéfice net de 101 millions de dollars (M$) pour le dernier trimestre, en baisse de 19 M$, ou 15,8 %, par rapport à celui inscrit durant la même période en 2008.
« Les conditions du marché ont fait en sorte que les résultats globaux ont diminué par rapport au trimestre correspondant de 2008 en raison, principalement, de la diminution de la marge nette d'intérêts, et par rapport au deuxième trimestre de 2009, principalement en raison de la dépréciation d'une partie de notre portefeuille de papier commercial adossé à des actifs non bancaire », souligne Lindsay Gordon, président et chef de la direction de la Banque HSBC Canada,
« Malgré des prévisions économiques qui demeurent incertaines, on note des signes positifs qui pourraient indiquer que la récession toucherait à sa fin, ajoute-t-il. Nous continuerons en outre à tirer profit des ressources internationales du Groupe HSBC pour entretenir nos relations avec nos principaux clients tout en nous assurant de gérer attentivement nos coûts et nos risques. »
En effet, la croissance des marchés boursiers et de la vente de nouveaux produits au cours du troisième trimestre a engendré une hausse des fonds sous gestion, qui sont passés à 27,0 G$ au 30 septembre 2009, contre 21,3 G$ au 31 décembre 2008 et 24,6 G$ au 30 septembre 2008.
Les bénéfices incluent une perte nette liée au secteur du crédit à la consommation de 10 M$ pour le troisième trimestre de 2009, comparativement à une perte nette de 1 M$ pour le même trimestre en 2008 et à une perte nette de 17 M$ pour le deuxième trimestre de l'exercice en cours.
Durant le trimestre, HSBC a réduit ses provisions qui sont passées de 126 M$ au deuxième trimestre de 2009 à 97 M$ pour le troisième trimestre de 2009. Le revenu net d'intérêts pour le troisième trimestre de 2009 s'est établi à 368 M$, en chute de 12,6% par rapport aux 421 M$ encaissés durant la période correspondante en 2008.
Le montant brut des prêts douteux a atteint 1 139 M$ au 30 septembre 2009, contre 932 M$ au 31 décembre 2008 et 467 M$ au 30 septembre 2008. Le total des prêts douteux, déduction faite des provisions spécifiques pour créances irrécouvrables, s'élevait à 898 M$ au 30 septembre 2009, contre 770 M$ au 31 décembre 2008 et 365 M$ au 30 septembre 2008.
