Technologies propres: Une génératrice verte moins énergivore


Édition du 27 Septembre 2014

Technologies propres: Une génératrice verte moins énergivore


Édition du 27 Septembre 2014

« C’est encore compliqué de faire passer les gens à d’autres systèmes d’énergie », dit Sébastien Caron, de Volts Energies.

Volts Energies s'apprête à commercialiser une génératrice verte. Une innovation pour l'entreprise de Laval qui finance son volet de technologies propres grâce à la vente de génératrices conventionnelles. Sébastien Caron, président et propriétaire de l'entreprise fondée en 2003, croit aux énergies renouvelables. Quand il a commencé dans le domaine il y a une dizaine d'années, ses amis pensaient qu'il était fou de s'aventurer dans ce secteur pour lequel «il n'y avait pas de marché». Aujourd'hui, il y en a un, mais «il n'est pas gros», souligne Sébastien Caron.

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La conception de nouveaux systèmes d'énergie hybrides reste sa spécialité. La génératrice verte, un groupe électrogène qui fonctionne au diesel, récupère la chaleur perdue du moteur à combustion interne, qui peut être ensuite utilisée pour chauffer un bâtiment ou de l'eau. La génératrice affiche une efficacité énergétique de 75 % par rapport à 30 % pour les modèles classiques. Avec son équipe, il travaille sur le projet depuis un an et demi, et le modèle est presque prêt à être commercialisé.

Les génératrices conventionnelles représentent 60 % du chiffre d'affaires de la PME de 2 millions de dollars comparativement à 40 % pour les systèmes d'énergie renouvelable. «La génératrice a sa place dans de nombreux systèmes hybrides. On la place en back up pour prendre le relais en cas de production insuffisante», dit Sébastien Caron. Son marché : des clients résidentiels, industriels et institutionnels en territoire isolé.

L'entrepreneur sait que les énergies renouvelables à elles seules ne permettraient pas à son entreprise, qui compte une dizaine d'employés, de vivre : il n'en vend pas suffisamment, alors que les coûts de conception et de commercialisation sont élevés. Si les principes du développement durable cheminent dans les mentalités, «c'est encore compliqué de faire passer les gens à d'autres systèmes d'énergie. Leur solution coûte cher en diesel, mais ça marche. Ils ont peur de l'inconnu», regrette M. Caron.

Il diversifie donc ses services en faisant, outre l'installation de ses équipements, de la maintenance et de la réparation dans une «usine garage» de 6 000 pi2. L'entreprise, dont le marché principal est le Québec, commence également à se tourner vers l'international, notamment vers l'Afrique.

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