Ressources Monarques chasse les aubaines


Édition du 11 Octobre 2014

Ressources Monarques chasse les aubaines


Édition du 11 Octobre 2014

Par Benoîte Labrosse

Toute crise crée des occasions. Ressources Monarques a tenté d'en saisir un maximum en acquérant 13 propriétés aurifères en 12 mois. Sa stratégie ? «Rester à l'écoute et faire marcher notre imagination.»

Jean-Marc Lacoste, de Ressources Monarques : « J’ai confiance en l’or, donc je voulais que l’entreprise devienne complètement aurifère. »

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À son arrivée à la tête de Ressources Monarques en octobre 2012, Jean-Marc Lacoste a annoncé son intention de transformer l'entreprise en profondeur : «J'ai confiance en l'or, donc je voulais qu'elle devienne complètement aurifère.»

Deux mois plus tard, une collecte de fonds publique a permis à Monarques de récolter 3,5 millions de dollars. Grâce à cette somme, la société s'est lancée dans une chasse aux aubaines dans la région de Val-d'Or. «J'étais constamment en contact avec plein d'ingénieurs et de firmes de consultants à qui je demandais quelles compagnies étaient mal prises», raconte M. Lacoste. Ainsi, les 193 km2 de territoire explorable (600 titres, 2 concessions et 1 bail miniers) acquis de mai 2013 à mai 2014 appartenaient «à une demi-douzaine de compagnies qui n'existent plus aujourd'hui».

Acheter du temps et abaisser les coûts

La disponibilité des crédits de travaux gouvernementaux était l'un des principaux critères d'achat de Monarques. «Nous voulions des propriétés qui ne nous obligeaient pas à dépenser des centaines de milliers de dollars, explique Jean-Marc Lacoste. Avec nos 9,5 M$ de crédits accumulés, nous avons des propriétés "payées d'avance" pour plusieurs années.» M. Lacoste fait référence à la possibilité de déduire des activités d'exploration antérieures de la somme des travaux exigés annuellement sur une propriété par le MERN.

Le président a également choisi de se concentrer sur une région qu'il connaît bien, celle de Val-d'Or. «Avant, Monarques était un gros panier de 11 propriétés à la Baie-James ; elles avaient de la valeur, mais pour quelqu'un d'autre.» M. Lacoste a ainsi convaincu la Corporation Éléments Critiques de les échanger contre ses 50 % dans la propriété Croinoir, dont Monarques a acquis l'autre moitié pour 255 000 $ au moment de la faillite de Blue Note Mining.

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