[Photo : Bloomberg]
Alors qu’en 2009-10, le plus gros problème des compagnies minières était de trouver de l’argent pour financer leurs projets, ce qu’elles craignent le plus en 2011-12, c’est le nationalisme, indique un sondage mondial effectué par la firme d’expert conseil Ernst &Young.
Mais au Québec, le risque numéro un demeure le manque de routes, indique l’équipe québécoise de E&Y qui analysé le sondage en fonction des réponses québécoises.
Le sondage mondial révèle que les deux autres risques les plus importants sont : la pénurie de main-d’œuvre, ainsi que l’accès aux routes. Pour le Québec, le deuxième risque le plus important est la pénurie de main-d’œuvre (même position que le sondage mondial) tandis que le troisième est l’acceptabilité sociale des projets miniers.
Mais le gouvernement Charest avec son Plan Nord démontre qu’il est prêt à mitiger les deux plus gros risques. commente Zahid Fazal, leader de l’équipe québécoise de Ernst&Young.
Des 2 milliards que ce plan consacre au développement du nord dans les cinq prochaines années, la moitié iront aux routes. En outre, le Plan Nord prévoit 80 millions$ pour la formation de la main-d’œuvre.