Les retombées d'Éléonore n'ont pas fini de se faire sentir à la Baie-James


Édition du 11 Octobre 2014

Les retombées d'Éléonore n'ont pas fini de se faire sentir à la Baie-James


Édition du 11 Octobre 2014

Par Benoîte Labrosse

Une foreuse sur le site de la mine Éléonore.

Il y a 10 ans, on découvrait Éléonore, le premier gisement d’or de classe mondiale de la Baie-James. Alors que Goldcorp s’apprête à y lancer la production, plusieurs sociétés continuent d’explorer la région en espérant y faire une seconde découverte majeure.

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« La découverte d’Éléonore en 2004 est l’élément fondateur du futur camp minier de la Baie-James », déclare Jean-Marc Lulin, président et chef de la direction d’Exploration Azimut, qui possède cinq propriétés dans ce secteur (Opinaca A, B et D, Éléonore Sud et Wabamisk). « En démontrant le potentiel de cette région, elle a créé un véritable changement de paradigme. »

Soudainement pleine d’attraits – un gisement aurifère vient rarement seul –, la Baie-James a en effet connu une véritable ruée vers l’or : de 2004 à 2007, le nombre de titres miniers y est passé de 1 000 à 16 500, et le nombre de sociétés d’exploration investies, de 6 à près de 50.

« Parce qu’elle a nécessité la construction de routes et la mise en place d’infrastructures, la découverte d’Éléonore a facilité l’exploration de la Baie-James, qui aurait été difficile autrement étant donné les coûts très élevés pour y accéder et y mener des travaux d’exploration », souligne Nochane Rousseau, associé et responsable du secteur minier pour le Québec chez PwC Canada.

Toutefois, aucune nouvelle découverte aurifère majeure n’y a été faite depuis une décennie. Ils ne sont donc plus que 32 propriétaires à se partager les 10 575 titres miniers encore actifs. Ce qui n’inquiète pas Jean-Marc Lulin, qui rappelle qu’« une quantité importante de nouveaux indices minéralisés ont été découverts » dans les environs. Pensons à ceux qu’ont annoncés au cours des derniers mois Exploration Midland (propriété Baie James Éléonore) et Ressources Sirios (propriété Cheechoo).

« L’exploration minière est une course de fond, pas une course de vitesse, illustre le président d’Azimut. Il faut être stratégique et voir sur le long terme. »

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