Les investissements miniers repartent à la hausse

Publié le 28/03/2017 à 11:44

Les investissements miniers repartent à la hausse

Publié le 28/03/2017 à 11:44

Par François Normand

Crédit photo (123RF)

La reprise semble se confirmer dans le secteur minier au Québec. L’an dernier, les investissements miniers ont progressé de 2,5% pour atteindre 2,56 milliards de dollars canadiens, soit la première hausse depuis 2012, selon l’Institut de la statistique du Québec.

Malgré tout, l’Association minière du Québec (AMQ) demeure prudente, car les investissements ont reculé sur la Côte-Nord et dans le Nord-du-Québec, même s’ils sont en progression dans l’ensemble de la province.

«Tout signe de reprise est encourageant. Toutefois, cette hausse de 2,5 % est marginale et n’assurera pas la pérennité à long terme de l’industrie minière au Québec», fait remarquer dans un communiqué la PDG de l’AMQ, Josée Méthot.

Selon elle, le gouvernement doit continuer à travailler «pour maintenir, voire améliorer, la compétitivité du Québec face aux autres juridictions mondiales et pour faciliter le développement de nouveaux projets».

À lire également

Évolution des investissements miniers au Québec

(en milliards de dollars canadiens)

2012    5,1 G$

2013    4,6 G$

2014    3 G$

2015    2,49 G$

2016    2,56 G$

Source : Institut de la statistique du Québec (ISQ)

En 2016, l’ISQ souligne que les régions du Nord-du-Québec (972 M$), l'Abitibi-Témiscamingue (885 M$) et la Côte-Nord (611 M$) se sont partagées 96,5 % des investissements miniers totaux au Québec.

En Abitibi-Témiscamingue, l’activité minière est surtout axée sur l'or. L’an dernier, les investissements y ont bondi de 24,3%. Ils avaient reculé de 5,6 % en 2015.

Depuis deux ans, les régions de la Côte Nord et du Nord-du-Québec ont été particulièrement affectées par le recul du prix du fer et des métaux usuels (cuivre, zinc, etc.), fait remarquer l’ISQ.

En 2015, les investissements miniers y ont chuté respectivement de 22,0 % et 17,0 %. L’an dernier, la baisse s’est poursuivie, mais de façon moins prononcée, atteignant 6,5 % sur la Côte-Nord et 7,1 % dans le Nord-du-Québec.

 

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