Une grève se profile pour les travailleurs frontaliers
La Presse Canadienne|Mis à jour le 11 juillet 2024Le gouvernement soutient que 90 % des agents frontaliers de première ligne sont désignés comme essentiels, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas arrêter de travailler pendant une grève. (Photo: La Presse Canadienne)
Des milliers d’employés frontaliers canadiens pourraient déclencher une grève vendredi si le processus de médiation ne permet pas d’en arriver à un accord.
Plus de 9000 membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) qui travaillent pour l’Agence des services frontaliers du Canada devraient commencer la grève à 16 heures.
Les deux parties sont en médiation depuis lundi.
Le syndicat affirme que les questions clés comprennent la parité salariale avec les autres organismes chargés de l’application des lois, le télétravail, les prestations de retraite et une protection renforcée sur le lieu de travail.
Le gouvernement soutient que 90% des agents frontaliers de première ligne sont désignés comme essentiels, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas arrêter de travailler pendant une grève.
Mais les syndiqués pourraient recourir au zèle, une tactique selon laquelle les employés font leur travail exactement comme indiqué dans leurs contrats.
Des experts estiment que cela pourrait rendre chaque passage aux frontières plus long qu’à la normale et ainsi provoquer des perturbations massives à la circulation.