L’AFPC a depuis négocié un dédommagement général de 2500 $ pour ses membres victimes de Phénix.
C’est le sixième anniversaire du système de paie Phénix, connu pour ses ratés depuis son lancement, et le nombre de dossiers en retard a même augmenté, au cours des derniers mois, atteignant 141 000, affirme le principal syndicat de fonctionnaires fédéraux.
L’Alliance de la fonction publique du Canada rapporte que depuis son lancement en février 2016, il n’y a «pas eu une seule période de paie sans erreur».
Le président national de l’AFPC, Chrys Aylward, revient donc à la charge avec sa demande d’obtenir une enquête publique sur les ratés du système de paie.
Avant Phénix, chaque ministère traitait la paie de ses propres employés, avec l’aide de 2000 conseillers en rémunération pour 101 ministères et organismes. Le gouvernement Harper pensait économiser 70 millions $ par année en centralisant la paie avec ce système commercial.
Dans un rapport dès 2017, le Vérificateur général avait estimé qu’«au 30 juin 2017, le montant résultant d’erreurs de paie qu’il restait à rembourser ou à verser s’élevait à plus de 520 millions $».
L’AFPC a depuis négocié un dédommagement général de 2500 $ pour ses membres victimes de Phénix. Mais comme les problèmes persistent, l’Alliance veut amorcer des pourparlers avec le Conseil du trésor pour un autre dédommagement.