Le président−directeur général Pierre Lavallée quitte immédiatement l’organisation.
La Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) procède à un jeu de chaises musicales qui permettra notamment à l’ex−président de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) Michael Sabia de devenir président du conseil d’administration.
De plus, le président−directeur général Pierre Lavallée quitte immédiatement l’organisation, a annoncé vendredi le gouvernement Trudeau. Celui−ci sera remplacé par la chef de la direction financière et administrative Annie Ropar jusqu’à ce que l’on identifie la personne qui succédera à M. Lavallée.
M. Sabia, qui a cédé les rênes du bas de laine des Québécois à Charles Émond au début du mois de février, entrera en fonction le 15 avril, alors que Janice Fukakusa quittera son poste.
Ces changements ont été annoncés alors que le Canada, à l’instar des autres pays dans le monde, est plongé dans une tempête économique provoquée par la propagation de la COVID−19.
Selon la ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, Catherine McKenna, également responsable de la BIC, l’organisation jouera un «rôle important» pour aider le pays à «se remettre économiquement de la pandémie».
M. Sabia, un ancien dirigeant du conglomérat BCE, est actuellement directeur de la Munk School of Global Affairs and Public Policy de l’Université de Toronto.
La mission de la banque est d’attirer des investissements privés pour financer des projets publics qui généreront ensuite des revenus, tels que des routes à péage et des systèmes de transport en commun.