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Décrochage scolaire: le PLQ s’inquiète des stages en entreprise

La Presse Canadienne|Publié le 15 janvier 2020

Les libéraux craignent que les jeunes Québécois abandonnent leurs études après avoir fait un stage en entreprise.

Les libéraux craignent que les jeunes Québécois ne cèdent au chant des sirènes et abandonnent leurs études après avoir fait un stage en entreprise, dans un contexte de rareté de main−d’oeuvre.

De son côté, le ministre de l’Éducation, Jean−François Roberge, a reconnu la «problématique» mercredi et suggéré une campagne de sensibilisation pour inciter tous les élèves à poursuivre leurs études, même si l’offre d’emploi qu’on leur fait est alléchante.

Les députés débattaient de l’article 100 du projet de loi 40, qui vise à abolir les élections scolaires et transformer les commissions scolaires en centres de service. 

L’article en question, qui a finalement été adopté à la majorité des voix, prévoit qu’un centre de services scolaire «peut en outre organiser des stages de formation ou d’apprentissage en entreprise».

Le député libéral André Fortin a demandé au ministre s’il avait des données concernant l’impact des stages sur le taux de diplomation au Québec. Son collègue Monsef Derraji a parlé de la «pression» exercée par le marché du travail.

M. Roberge a indiqué qu’il avait déjà parlé de ce problème au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, et qu’il voyait plutôt d’un bon oeil la mise sur pied d’une campagne de sensibilisation dans les écoles.

Il a toutefois vanté les bienfaits des stages en entreprise, et déclaré qu’il était hors de question pour lui de légiférer en fonction du «contexte économique actuel et temporaire».